vendredi 27 avril 2007
Dernière modification : dimanche 12 avril 2009
Vous trouverez ici tous les communiqués de soutien qui nous sont parvenus lors de l’occupation du siège de l’Unédic, du mardi 24/04/07 au jeudi 26/04/07, ainsi que suite à l’évacuation. Si un communiqué était manquant, vous pouvez-nous l’envoyer à accueil cip-idf.org
Le Syndicat Français des Artistes-interprètes exprime sa solidarité avec les artistes-interprètes et techniciens qui occupent actuellement le toit de l’UNEDIC, afin de protester contre la mise en place des nouvelles annexes Assedic-Spectacle issues du de l’application du protocole du 18 avril 2006 et agréées par le gouvernement dans des conditions d’une légalité douteuse. Ce dispositif négocié en catimini entraînera à terme l’exclusion de l’indemnisation de leur chômage de plusieurs dizaines de milliers de professionnels confirmés.
Paris, le 25 avril 2007
La précarité, c’est pas du cinéma !
Abrogation immédiate des protocoles 2003 et 2006
Depuis plus de 4 ans les intermittents réclament l’abrogation des protocoles 2003 et 2006 qui plongent dans une précarité encore plus forte les travailleurs du spectacle.
Les études l’ont montré : le nouveau protocole n’a rien résolu au problème du déficit de l’UNEDIC et surtout à la lutte contre les « abus » des employeurs prétexte pour lesquels les protocoles 2003 et 2006 ont été mis en place.
Ce n’est pas en excluant du système d’indemnisation des dizaines de milliers de travailleurs qu’on sauve l’UNEDIC. Les Assedic sont là pour nous indemniser quand nous sommes sans emploi. Ce principe ne doit pas changer !
Or le nombre de chômeurs non indemnisés va en augmentant. De plus en plus de travailleurs sont réduits au RMI.
La pression de la précarité grandissante, nous oblige pour un grand nombre à quitter une profession à laquelle nous sommes formés. Cette précarité grandissante se présente comme une véritable aubaine pour les employeurs qui trouve là un moyen de faire pression sur nos conditions de travail et notamment sur nos salaires. Effectivement, le nouveau protocole oblige à partir à la course aux cachets et à en accepter certains aux conditions dégradées.
Pour lutter contre la précarité, nous réclamons dans un premier temps le retour à une ouverture de droit en justifiant de 507 heures de travail en douze mois ouvrant une période d’indemnisation sur douze mois avec date anniversaire.
Le fonctionnement actuel de l’UNEDIC doit être modifié ! L’UNEDIC gère les cotisations faites à partir de notre travail. Or ceux qui dirigent l’UNEDIC la gère contre nous. Cette contradiction nous est insoutenable. Nous réclamons que les principes de la gestion paritaire changent pour que nous soyons réellement représentés. Le MEDEF doit se retirer de la gestion de nos caisses !
La CNT soutient les 200 intermittents et précaires qui occupent l’UNEDIC. La lutte doit s’étendre partout jusqu’à la victoire !
CNT Culture Spectacle, 33 rue des Vignoles, 75 020 Paris
Soutien à l’occupation du toit de l’Unedic,
à Paris, par des intermittents,
chômeurs et précaires
Communiqué de l’Union Syndicale SOLIDAIRE
Paris, 25 avril 2007
Depuis hier soir, mardi 24 avril, plusieurs dizaines d’intermittents, chômeurs et précaires occupent le toit de l’Unedic (80 rue de Reuilly à Paris - 12ème arrondissement). Par cette action, ils entendent rappeler la situation de précarité, sous toutes ses formes, vécue par des millions de personnes dans notre pays.
Cette action intervient alors que le Ministre de l’emploi se prépare à annoncer des chiffres du chômage truqués. Les directives du Ministère ont contribué à la radiation massive de dizaine de milliers de chômeurs. L’indemnisation des chômeurs n’a fait que se dégrader sous les réformes successives de l’Unedic. 60% des chômeurs ne sont pas indemnisés. Le régime d’indemnisation chômage des intermittents est en butte depuis 4 ans à une entreprise de destruction.
Le Medef exige des chômeurs dociles, contraints d’accepter n’importe quel lieu et n’importe quelles conditions de travail ou de salaires pour tirer vers le bas l’ensemble des droits des salariés. Il a imposé sa vision au sein de l’Unedic, accompagné en cela par certaines organisations syndicales. La gestion de l’Unedic est de plus en plus opaque. Ceux et celles qui sont directement concernés, les chômeurs et précaires, n’ont pas voix au chapitre dans les négociations Unedic.
L’action qui se déroule actuellement à l’Unedic rappelle que les questions sociales, les questions d’emploi, de revenu sont au coeur des préoccupations de la majorité de la population. La précarisation généralisée de tous les droits est le résultat des politiques libérales menées depuis 25 ans. La question d’un autre partage des richesses est posée : elle devrait être au coeur du débat politique.
Un emploi, c’est un droit !
Un revenu, c’est un dû !
Présence des organisations de chômeurs et précaires
partout où se discute leur sort !
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Union syndicale Solidaire :
Téléphone : 01 58 39 30 20
Télécopie : 01 43 67 62 14
contact solidaires.org
www.solidaires.org
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S’informer sur l’occupation de l’Unedic sur le site de la
Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France :
www.cip-idf.org
http://www.solidaires.org/article13713.html
DÉCLARATION DE LA COMMISSION EXÉCUTIVE DE LA CGT SPECTACLE
Depuis hier soir, l’Unedic est occupé par plus de 200 artistes et techniciens intermittents, de femmes et d’hommes privés d’emploi, de sans domicile fixe.
Quand la démocratie sociale est systématiquement bafouée, quand les droits des salariés, des artistes et techniciens intermittents, des privés d’emploi, des sans papier et des exclus sont sacrifiés, quand les services publics sont démantelés : la révolte contre l’injustice et le mépris est légitime.
Nous n’avons pas oublié :
la réforme imposée des retraites,
le sacrifice de la sécurité sociale et des services publics dont ceux de la culture et
de l’audiovisuel,
le CNE et le CPE - mis en échec par la lutte -,
le régime général d’assurance chômage négocié entre le MEDEF et les seuls « chefs de délégation » de 4 confédérations,
la réforme des annexes 8 et 10 imposée par le MEDEF, signée par 3 confédérations minoritaires et validée par le Gouvernement,
le fonds dit de « professionnalisation » (en régression sur le fonds transitoire) négocié avec les seuls signataires des annexes 8 et 10...
Trop, c’est trop !
La commission exécutive de la fédération Cgt des syndicats du spectacle, du cinéma, de l’audiovisuel et de l’action culturelle, réunie le 25 avril 2007 à Paris, réaffirme qu’elle est aux côtés de celles et ceux qui luttent pour le progrès social, pour la reconnaissance des droits et la protection des salariés, des privés d’emploi, des sans droits, pour la démocratie sociale et culturelle.
Ces enjeux sont plus que jamais au cœur de l’élection présidentielle, comme ils seront demain au rendez-vous des luttes contre toute proposition gouvernementale qui n’en tiendrait pas compte.
A cette étape, en plein accord avec sa confédération, la commission exécutive fédérale alerte les salariés sur le risque qu’à l’issue des élections, s’installe un pouvoir totalement acquis à une vision ultralibérale de la société et de l’économie dont les salariés et leurs libertés - notamment syndicales - seraient les victimes.
C’est à cela que nous appelons à faire barrage.
Paris, le 25 avril 2007
Le Syndicat Nationale des Techniciens Réalisateurs CGT exprime son entière solidarité avec les artistes-interprètes et techniciens qui occupent actuellement le toit de l’UNEDIC, afin de protester contre la mise en place des nouvelles annexes Assedic-Spectacle issues du de l’application du protocole du 18 avril 2006 et agréées par le gouvernement dans des conditions d’une légalité douteuse. Ce dispositif négocié en catimini entraînera à terme l’exclusion de l’indemnisation de leur chômage de plusieurs dizaines de milliers de professionnels confirmés.
On peut considérer en l’état que rien n’est réglé de manière pérenne sur le terrain des annexes 8 et 10, contrairement aux déclarations du Ministre de la Culture.
Paris, le 25 avril 2007
La Lutte Construit nos Droits...
Syndicat National des Techniciens et Réalisateurs
14/16 rue des Lilas . 75019 Paris
Tél : 01 42 00 48 49 . Fax : 01 42 40 06 62
Email : sntr-cgt wanadoo.fr
Web : www.sntr.fnsac-cgt.com
UNSA Spectacle et Communication
Bagnolet, le 26 Avril 2007
Communiqué de Presse
Evacuation policière à l’Unedic :
L’UNSA soutient le mouvement des intermittents
Face au mépris avec lequel a été finalement traité le dossier des intermittents du spectacle, la Fédération UNSA - Spectacle et Communication apporte son soutien aux intermittents et précaires qui ont occupé pendant deux jours le toit du siège de l’Unedic à Paris et condamne l’intervention policière qui vient de les en déloger. Une fois encore, la seule réponse apportée aux légitimes revendications de professionnels en lutte est celle de la force physique.
La Fédération dénonce en outre la décision de la direction de l’Unedic d’avoir pris prétexte de cette occupation pour fermer totalement ses bureaux, interrompant ainsi le paiement des allocations de milliers de chômeurs, ainsi pris en otages.
La Fédération UNSA - Spectacle et Communication avait signifié fin mars aux services du Ministère du Travail son opposition à l’agrément des nouvelles annexes 8 et 10 de l’Unedic, relatives à l’assurance chômage des intermittents du spectacle.
La Fédération s’est étonnée que l’agrément ministériel ait pu être signé dès le 2 avril 2007 après avis du Comité Supérieur de l’Emploi réuni le 19 mars, soit bien avant la fin du délai de 15 jours laissé aux organisations syndicales pour émettre légalement leurs observations. Par ailleurs, l’avis favorable du Comité Supérieur de l’Emploi a donc été donné sans les oppositions écrites de la CGT et de FO, pourtant officiellement opposées à l’accord du 2 mars 2007 : ces oppositions écrites auraient pu retarder l’agrément au point de le repousser après les échéances électorales en cours.
La Fédération UNSA -Spectacle et Communication demeure partisane de véritables négociations entre tous les partenaires sociaux concernés, sur les bases du « fléchage » arrêté par le Ministre de la Culture en 2005, à savoir une période de référence de 12 mois et une indemnisation ouverte sur un an avec date anniversaire « préfixe ».
21 rue Jules Ferry - 93177 Bagnolet Cedex
Tel : 01 48 18 88 25 - Fax : 01 48 18 88 91 - Email : spect-com unsa.org
Communiqué de Sud éducation Paris
Occupation de l’UNEDIC
Paris, le 25 avril 2007
Depuis hier soir, plusieurs dizaines d’intermittents et de précaires occupent le toit de l’UNEDIC dans le 12e arrondissement de Paris. Par cette action, ils désirent attirer l’attention sur la dégradation des conditions d’indemnisation des chômeurs et la précarité grandissante frappant l’ensemble des travailleurs. Ces questions pour le moins alarmantes, largement occultées par le débat électoral actuel, ne sont pas nouvelles et s’inscrivent dans une logique ultralibérale et pro-patronale qui sévit depuis de nombreuses années. Les protocoles d’indemnisation Dans ce contexte et au même titre que la coordination des intermittents et des précaires d’Ile de France, Sud éducation Paris entend dénoncer cette politique de mépris vis à vis des intermittents, des chômeurs et des travailleurs et s’associe pleinement à cette action.
Sud éducation Paris
La Fédération Sud Education soutient les précaires qui occupent depuis mardi 24 avril 20h00 l’Unedic.
Cette instance de gestion destinée aux chômeurs est devenue tout au long de ces vingt dernières années la chasse gardée des patrons d’où ils diffusent les valeurs du capitalisme « moderne » : travail, mérite, plein emploi, soummission et docilité. Cette réappropriation par les chômeurs et précaires de l’Unedic est une victoire : c’est là que s’y déroulent des simulacres de négociation dont les mouvements de précaires et chômeurs sont exclus et qui organisent la baisse des allocations chômage.
L’Education nationale grande utilisatice de main-d’oeuvre précaire (profs, surveillants, personnels TOS) doit aussi être dénoncée en ce qu’elle fait preuve d’un mépris sans précédent pour les personnels précaires.
La Fédération SUD EDUCATION sera présente à la conférence de presse jeudi 26 mai organisée par les occupants et ainsi leur apportera son soutien.
Elle condamne aussi la mise en examen d’un militant d’AC qui passe en comparution immédiate le même jour.
Pour la Commission exécutive,
Maria Bianchini
co-secrétaire générale de la Fédération
Idées simples :
51 % de la population active est touchée par le chômage total ou l’emploi inadéquat.
Depuis janvier 2004, les ressources pour les chômeurs n’ont fait que baisser. L’Assedic n’est plus en déficit et aucune raison ne peut justifier la réduction de l’indemnisation des intermittents qui vivent des situations particulières de précarité.
Les chômeurs et les exclus servent les expérimentations mises en place par les institutions pour parachever le démantelement des services publics et construire les prochains partenariats publics/privés (ex : politique de solidarite EDF/GDF)
Les chômeurs ne sont pas représentés par « les partenaires sociaux » et ils ne supportent plus d’être absents des lieux où l’on décide de leur sort à leur place
Nous apportons tout notre soutien aux manifestants engagés à lutter pour revendiquer le changement de cette déconsidération inacceptable, managée par les développeurs de l’idéologie libérale.
Les Responsables des Associations AC ! Nord Pas de Calais
et Membres du Bureau d’AC ! Nord Pas de Calais
9ème Collectif des Sans-papiers
21 Ter, Rue Voltaire
75011 Paris
Des chômeurs, salariés précaires et intermittents occupent depuis hier le siège de l’UNEDIC à Paris, au 82 rue de Reuilly, M° Montagellet afin d’interpeller les responsables de la précarisation, qui le sont notamment en ce qui concerne les sans-papiers obligés de travailler comme des esclaves.
Les sans-papiers sont aux premières lignes d’une précarisation généralisée. Ils travaillent dans le bâtiment, la restauration, la confection, la sécurité, le nettoyage, l’hôtellerie etc. Ils sont présents en France, pour la plupart, depuis de nombreuses années (10, 15, 20 ans...), corvéables à merci, à la merci des marchands de sommeil, exploités par le Medef, et maintenus dans la peur pour revendiquer leurs droits sur leurs lieux de travail ou ailleurs.
Une convergence entre salariés, chômeurs,
précaires et les sans-papiers permettra d’enrayer l’offensive généralisée de remise en cause des acquis sociaux, de précarisation accrue du salariat, de destruction des structures de solidarité sociale, de privation de liberté pour les sans-papiers...
Le 9ème Collectif apporte son soutien à l’action en cours qui s’inscrit dans cette perspective. Il appelle tous les sans-papiers à venir soutenir les occupants.
Précaires, intermittents, chômeurs, salariés, étudiants, sans-papiers, SOLIDARITE
9EME COLLECTIF DES SANS-PAPIERS
9eme_collectif no-log.org
www.9emecollectif.net
25 avril 2007
Les militants de l’APEIS soutiennent les chômeurs et les intermittents qui occupent le toit de l’UNEDIC.
Cela fait des années que l’ampleur du chômage est dissimulées, cachées, de même que les difficultées de la vie et du quotidien pour les chômeuses et les chômeurs sont minorées.
La réalité est bien pire et bien plus amère que ce qu’il est possible de lire, de voir ou d’entendre.
Il y a prés de 5 millions de chômeurs, les travailleurs pauvres sont au moins 7 millions, les intermittents ne sont plus en capacité d’exercer leur métier, de créer, de penser et de traduire le monde tel qu’il le voit. La précarité est devenue la règle en matière d’emploi.
Les chiffres que l’on nous sert chaque mois sont manipulés. En réalité, le chômage ne baisse pas, ce qui augmente comme, dans le principe des vases communicants, c’est le nombre de radiations.
L’APEIS exige l’indemnisation de toutes les formes de chômage, sur la base du SMIC, et propose concernant le financement de l’assurance chômage, de prendre l’argent là où il se trouve, notamment sur les profits des entreprises du CAC 40 qui ont réalisées en 2006 plus de 74 milliards d’euros de bénéfices nets. Sans compter les 65 milliards d’euros d’exonérations accordés a ces mêmes entreprises du CAC 40.
L’UNEDIC doit donner les vrais chiffres concernant le nombre de chômeurs, le niveau exact des radiations ainsi que du montant réel des indemnisations.
Sa direction doit recevoir celles et ceux qui occupent.Les forces de police ne doivent quant à elles, en aucun cas être la réponse à de justes revendications.
Cette situation ne conçerne pas que les chômeurs mais bel et bien l’ensemble de la société car chacune et chacun est soumis à la pression de conditions de travail dégradées et à des salaires indécents parce que le chômage massif et structurel sert d’épouvantail.
Soyons toutes et tous solidaires !
Villejuif le 25 avril 2007
Philippe Villechalane
Porte parole de l’APEIS
APEIS
8 rue de Verdun
94800 Villejuif
tel : 01 46 82 52 25
http://www.apeis.org/article.php3?id_article=390&date=2007
COMMUNIQUE DE PRESSE
Garantir la continuité des droits et du revenu pour lutter contre la précarisation !
Le campement au sommet de l’Unedic ouvert ce mardi par plusieurs dizaines de chômeurs, précaires et intermittents ne vise pas à obtenir la revalorisation de la valeur travail !
Cette action intervient alors que le Ministre de l’emploi prépare l’annonce de chiffres du chômage, faux et orientés, qui cautionneront encore l’absence de débats sur la nécessaire autre répartition des richesses et les droits sociaux indispensables à chaque salarié-e pour résister à la précarisation de l’emploi et de sa vie.
Le Ministre est responsable de ces chiffres mais aussi des textes sur les contrôles radiations sanctions (CRS !) des chômeurs, de différentes amputations de droits. Il a agréé la convention l’assurance chômage 2006 et dernièrement les annexes VIII et X (« intermittent-es »).
L’Unedic pourrait bien sûr être un organisme démocratique, soucieux de sa mission de service publique : il s’agit en fait d’un des lieux organisant l’adaptation de la main d’ouvre aux besoins du patronat, n’indemnisant que 40 % des chômeurs mais revendiquant une place dans le service public de l’emploi pour mieux peser sur « le coût du travail ».
Mais nous sommes nombreux, nos luttes et nos révoltes sont multiples : ce « squat » au sommet de l’Unedic peut nous permettre de gagner maintenant les garanties de droits et de revenu qu’il nous faut pour vivre.
Nous appelons les chômeurs, précaires, intermittents, autres salarié-es et leurs organisations à faire connaître et à soutenir cette initiative, et à en organiser d’autres.
Indemnisation de TOUTES les formes de chômage par une allocation individuelle garantissant au minimum le SMIC mensuel !
En urgence : levée de l’interdiction du RMI au moins de 25 ans : droit individuel aux minima sociaux : revalorisation des différentes allocations
Libre choix de son emploi et de sa formation !
En urgence : abrogation des textes organisant le profilage, le contrôle et la sanction des salarié-es au chômage
Présence des chômeurs et précaires partout où se décide leur sort !
Paris, le mercredi 25 avril 2007
AC ! Agir ensemble contre le Chômage !
21ter rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 42 63 15 33 - Fax : 01 42 63 15 18 - contact ac-chomage.org -
http://www.ac-chomage.org
COMMUNIQUE DE PRESSE :
Sommet de l’Unedic : la montée des pressions
Au deuxième soir d’occupation du toit du siège de l’Unedic, le gouvernement parvient encore à éviter la patate chaude.
Ce gouvernement s’apprête à publier son glorieux chiffre du chômage alors même que les personnels des services statistiques concernés en refusent la honte, et seront en grève ce jeudi pour exiger le report de cette publication .
Ce même jour, le manifestant interpellé mardi par un policier tentant tout seul d’arrêter le flot des gens heureux d’envahir l’Unedic, est déféré aux comparutions immédiates à la 23ème chambre du tribunal correctionnel de Paris, métro Cité à 13h30.
Nous exigeons sa libération immédiate et l’abandon de toutes les poursuites !
De son coté, le Président de l’Unedic a décidé de couper l’alimentation en eau de l’espace occupé. Pas pour économiser sur les frais de fonctionnement mais bien pour assoiffer les manifestant-es ! Pour assécher la contestation et les propositions alternatives sans doute.
Cet homme, par son titre, aurait donc le droit de mettre en danger la vie d’autrui, faute de répondre à la question sociale ?
Nous appelons les chômeurs, précaires, intermittent-es, autres salarié-es et leurs organisations à faire connaître et à soutenir l’occupation du haut de l’Unedic, à exiger la libération du manifestant interpellé mardi et le respect des droits des camarades en action, et donc le rétablissement de leur accès aux fluides.
Exigeons pour toutes et tous :
>>>> Indemnisation de TOUTES les formes de chômage
par une allocation individuelle garantissant au minimum le SMIC mensuel !
En urgence : levée de l’interdiction du RMI au moins de 25 ans ; droit individuel aux minima sociaux ; revalorisation des différentes allocations
>>>> Libre choix de son emploi et de sa formation !
En urgence : abrogation des textes organisant le profilage,
le contrôle et la sanction des salarié-es au chômage
>>>> Présence des chômeurs et précaires partout où se décide leur sort !
Paris, le jeudi 26 avril 2007
Jeudi 26 avril à 11h : rassemblement et conférence de presse face à l’Unedic 80, rue de Reuilly Paris XII - M° Montgallet
AC ! Agir ensemble contre le Chômage !
21ter rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 42 63 15 33 - Fax : 01 42 63 15 18
contact ac-chomage.org - http://www.ac-chomage.org
AC ! Agir ensemble contre le chômage
23, bis rue Mathis
75019 Paris
Tel : 01 40 09 27 49
ac ac-reseau.org
http://www.ac.eu.org
Occupation de l’UNEDIC, jour un : personne ne décidera à notre place.
Plus de deux cents chômeurs et précaires occupent depuis 20h le siège de l’Unedic. Ensemble Rmistes, intermittents du spectacles, intérimaires, vacataires, précaires de tous statuts, à l’appel de plusieurs organisations dont AC ! et la Coordination du spectacle ont décidé de s’inviter dans le lieu où sont prises une bonne part des décisions qui voudraient les condamner à la précarité totale, aux pressions, aux emplois non choisis.
Ensemble nous comptons bien nous faire entendre dans une campagne qui nous réduit au silence .
Radiés, insultés, exploités , précarisés : jusqu’à quand ?
Les dernières conventions d’assurance chômage, co-signées par le MEDEF et quelques syndicats complices, dont la CFDT, ont détruit le régime d’indemnisation exclu plus d’un demandeur d’emploi sur deux de toute indemnisation ASSEDIC, fait baisser un peu plus le revenu des intérimaires, des saisonniers., détruit le régime d’indemnisation des intermittents.
Des centaines de millions d’euros sont gaspillés dans le contrôle des chômeurs, de plus en plus souvent livré à des prestataires privés, les salariés continuent à cotiser pour une assurance chômage qui les indemnisera peu ou pas du tout. Dans le même temps, les employeurs, gros ou petit voient eux les exonérations de charge se multiplier, et le cout du travail de plus en plus souvent pris en charge par l’Etat, donc par les impôts de ces mêmes salariés : les emplois aidés du plan de cohésion sociale de Borloo , principale cause de la baisse du chômage avec les radaitions massives,en sont la parfaite illustration.
Ensemble, nous entendons réaffirmer qu’on ne dressera pas les travailleurs pauvres contre les chômeurs puisque la plupart d’entre nous oscillent en permanence entre ces deux formes de précarité.
Ensemble nous entendons réaffirmer, contre tous ceux qui voudraient nous culpabiliser que le libre choix de son emploi, le droit à vivre décemment, qu’on soit au chômage ou pas, n’est que le minimum !
Nous appelons tous les chômeurs et précaires à manifester leur solidarité, et à sortir du silence coupable où certains voudraient les cantonner.
Ni chômage de masse, ni plein emploi précaire, nous voulons vivre !
Rassemblement demain 12H devant le siège de l’UNEDIC, 80 rue de Reuilly, métro Montgallet
http://www.ac.eu.org/spip.php?article1631
AC ! Agir ensemble contre le chômage
23, bis rue Mathis
75019 Paris
Tel : 01 40 09 27 49
ac ac-reseau.org
http://www.ac.eu.org
Communiqué AC ! : UNEDIC occupée : derrière les chiffres du chômage, la colère des chômeurs !
L’occupation de l’UNEDIC par des chômeurs, des précaires des intermittents, après des mois de polémique et d’auto-satisfaction gouvernementale devant les chiffres du chômage , redonne enfin la parole aux otages de cette bataille de chiffres : des hommes et des femmes que l’on a précarisé à outrance pour permettre une baisse toute relative du nombre d’inscrits à l’ANPE.
Le prix payé par ces hommes et ces femmes est lourd, et la future majorité , quelle qu’elle soit, doit se rappeler qu’elle peut ,elle aussi, le payer au prix fort, celui de la colère de ceux et celles qu’on a privé de tout revenu, de ceux et celles qu’on a contraint à des emplois précaires, non choisis, à temps partiel.
La cohorte des radiés et des exclus de l’indemnisation chômage, à qui on demande de chercher un emploi après l’avoir privé de tout revenu ou réduite aux misérables minima sociaux.
Les 400 000 emploisaidés,dont lescontrats totalement dérogatoires au Code du Travail ne seront pas renouvelés après les élections, notamment les contrats d’avenir et d’accompagnement dans l’emploi.
Les centaines de milliers de personnes , contraintes à des stages de remobilisation de plusieurs semaines, stages qui n’ont servi à rien en terme de retour à l’emploi , selon les chiffres même de l’ANPE,maisont permis de faire sortir les concernés de la catégorie 1, seule comptabilisée.
Et plus globalement, les millions d’entre nous, convoqués chaque mois à l’ANPE, pour un pointage destiné uniquement à radier les absents.
Aujourd’hui, l’occupation du toit de l’UNEDIC redonne une parole collective à tous les chômeurs et précaires qui jamais , dans une campagne électorale, n’ont été stigmatisés avec une telle violence .
Cette occupation est déjà une victoire parce qu’elle a permis de réintroduire dans le débat public des mots oubliés : celui d’assurance chômage notamment, à laquelle nous cotisons tous , quand d’aucuns, au service du MEDEF ont osé marteler le terme assistanat, qui devrait être appliqué aux milliards d’exonérations patronales ou aux subventions à l’emploi précaire.
Elle rappelle que la baisse du chômage n’est une fin en soi que pour les politiciens dont c’est le fond de commerce.
Ce qui doit baisser, maintenant, c’est le nombre de précaires avec ou sans emploi, qui ne parviennent ni à se loger, ni à se nourrir, et encore moins à avoir une vie digne de ce nom, dans l’un des pays les plus riches de la planète.
Ni chômage de masse, ni plein emploi précaire, nous voulons vivre.
Rassemblement devant l’UNEDIC occupée à 17H
AC ! Agir ensemble contre le chômage
23, bis rue Mathis
75019 Paris
Téléphone : 01 40 09 27 49
ac ac-reseau.org
Paris le 26 avril 2007
Les monteurs Associés apportent leur soutien à celles et à ceux qui occupent le toit du siège de l’UNEDIC et réclament l’abrogation du protocole d’accord sur l’assurance-chômage des intermittents signés le 18 avril dernier.
Cette action s’inscrit dans la lutte qui se poursuit depuis 2003 car ce « nouvel accord » reconduit et aggrave les effets dévastateurs de l’ accord de Juin 2003 .
En tant que salariés professionnels du cinéma et de l’audivisuel nous refusons l’ ordre injuste imposé par le MEDEF et ses alliés.
Les Monteurs Associés
Paris, le 26 avril 2007
Des membres de la Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France occupent depuis le 24 avril 2007 à 19 heures le siège de l’UNEDIC pour appeler à une refonte de l’indemnisation du chômage et à la tenue d’un réel débat public et contradictoire sur ce sujet.
La Société des réalisateursdefilms,ayant en effet constaté depuis le début de la crise de l’intermittence du spectacle, les profondes dérives du fonctionnement de l’UNEDIC, soutient l’action de la CIP-IDF.
Elle dénonce le traitement réservé aux membres de la Coordination, privés d’eau, d’électricité et de soins médicaux.
Elle demande à la direction de l’UNEDIC :
de rendre publiques les informations concernant l’indemnisation des cotisants à l’assurance chômage ;
et de s’engager à ouvrir une table-ronde avec toutes les associations de salariés et chômeurs qui le demandent sur le fonctionnement et la réforme de ce qui devrait être la démocratie sociale.
La SRF rappelle que la réforme de l’assurance chômage des intermittents du spectacle de 2006 n’est qu’une reprise de celle de 2003 et cumule les défauts. En effet, le protocole 2006 est à la fois profondément injuste et inefficace, comme l’a d’ailleurs souligné le rapport de la Cour des comptes de février 2007.
La SRF demande donc l’abrogation du protocole de 2006 et l’établissement d’un nouveau système fondé sur la proposition de loi du Comité de suivi.
Pourquoi Act Up-Paris soutient l’occupation de l’UNEDIC
Des chômeurs et chômeuses, salariéEs précaires et intermittentEs occupent depuis hier le siège de l’UNEDIC à Paris, au 82 rue de Reuilly, M° Montgallet.
L’UNEDIC fait partie de ces administrations qui décident de nos vies sans jamais nous consulter. L’action d’occupation est donc plus que légitime, surtout quand le débat présidentiel occulte les questions soulevées par les activistes et stigmatise les bénéficiaires de minima sociaux ou de leur indemnités de chômage. Nous, malades du sida, confrontéEs à la difficulté de travailler dans un emploi défini comme « normal », nous qui nous voyons de plus en plus refusé le bénéfice légitime d’une reconnaissance de handicap et sommes renvoyés vers le chômage et le RMI, nous qui nous voyons confrontés à une baisse préoccupante de nos revenus et de nos droits, soutenons l’action entreprise contre l’UNEDIC.
J’apporte mon soutien à l’occupation du siège de l’UNEDIC par quelques 300 intermittents afin de poser sur la place publique la question de leur statut.
Je souhaite que puissent s’ouvrir de réelles négociations, qu’on écoute leurs revendications, notamment quant à l’abrogation des accords préalablement signés.
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O.Besancenot et la LCR soutiennent les intermittents.
Communiqué de la LCR.
Depuis hier soir, plus de 200 intermittent-e-s et précaires occupent le toit du siège de l’UNEDIC et réclament l’abrogation du protocole d’accord sur l’assurance-chômage des intermittents signés le 18 avril dernier. Ce protocole reprend la réforme de 2003 qui avait déjà précarisé et exclu des dizaines de milliers d’intermittent-e-s. Une nouvelle fois les questions sociales s’invitent dans la campagne. Olivier Besancenot et la LCR soutiennent la lutte et les revendications des intermittent-e-s pour l’abrogation de ce protocole, l’ouverture de réelles négociations reprenant les propositions du Comité de suivi afin de revenir aux 507 heures sur 12 mois pour 12 mois d’indemnisation.
Le 25 avril 2007.
http://www.lcr-rouge.org/breve.php3?id_breve=921
Soutien aux protestaires - UNEDIC
Communiqué José Bové
Depuis 4 ans, le régime d’indemnisation des intermittents est l’objet d’attaques répétées qui ont plongé des milliers d’hommes et de femmes dans une précarité encore plus importante . L’action entreprise par la coordination des intermittents à l’Unedic rappelle que les « accords » (signés par les organisations patronales et certains syndicats) en vigueur sont une réponse catastrophique .
Aujourd’hui dans ce pays, plus de 50% de la population est dans un emploi « inadéquat » pour reprendre le terme du BIT .
Les chiffres officiels du chômage ne rendent pas compte de cette situation, bien au contraire, ils sont toujours plus l’objet de manipulations et sont fabriqués en contrôlant et contraignant toujours plus les chômeurs et les précaires .
Nous apportons notre appui à ceux et celles qui, moins que jamais ne se résignent à cette précarité grandissante que le programme du candidat de l’UMP ne ferait qu’amplifier s’il était appliqué . Nous ferons tout pour qu’il n’en soit pas ainsi .
Claire VILLIERS - Porte-parole de José Bové
http://www.unisavecbove.org/spip.php?article3071
"AU INTERMITTENTS ET AU CHOMEURS QUI OCCUPENT LE TOIT DE L’UNEDIC
Des camarades m’ont informé de votre mouvement par lequel vous voulez attirer l’attention sur les problèmes liés à la mise en place du nouveau système d’indemnisation des intermittents ainsi qu’aux évaluations mensongères du nombre de chômeurs et de précaires aujourd’hui.
Sachez que je suis totalement solidaire de votre action et que moi-même et mes camarades considérons la lutte contre le chômage, la précarité et la remise en cause de nombreux droits une priorité. Comme en est aussi une, pour nous, la lutte pour des salaires qui permettent de vivre avec un SMIC à 1500 euros et 300 euros d’augmentation pour tous."
Arlette Laguiller
Le 24 avril 2007
Communiqué de presse
Les élus communistes de Paris apportent leur soutien aux intermittents du spectacle
Les élus communistes de Paris sont présents au côté des 70 intermittents du spectacle bloqués sur le toit du siège de l’UNEDIC.
En effet, depuis hier soir la coordination nationale des intermittents du spectacle occupe le siège de l’UNEDIC pour dénoncer les protocoles d’accord de 2003.
La direction de l’UNEDIC et la Préfecture de Police préfère utiliser la force plutôt que le dialogue social. Le directeur de l’UNEDIC prend de lourdes responsabilités en cas d’incidents sanitaires. En effet malgré l’intervention des élus communistes sur place, les intermittents ne peuvent toujours pas être approvisionnés en eau.
En niant le dialogue social, en utilisant l’intimidation et la force, la direction de l’UNEDIC et la préfecture de police démontrent une fois encore le peu de cas que ce gouvernement porte aux revendications des salariés de ce pays.
Le 6 mai nous devons mettre un coup d’arrêt à cette politique destructrice des droits sociaux et refusant le dialogue social. M. Sarkozy, candidat de cette droite au gouvernement depuis 5 ans, doit être battu !
Paris le 25 avril 2007 - 14h30
Bruno Fialho, adjoint communiste au Maire du 18ème
Catherine Gégout, conseillère communiste de Paris
L’abolition de la précarité : une campagne, des actes
Communiqué des Verts du 25 avril 2007
Depuis 24 heures, les toits de l’UNEDIC à Paris sont occupés par des chômeurs, intermittents et précaires en colère contre une assurance chômage en peau de chagrin et une insécurité professionnelle galopante.
A l’heure où la campagne électorale du deuxième tour bat son plein, les Verts rappellent leur soutien à ce mouvement. La sécurité professionnelle ne doit plus être un oubli systématique des politiques successives. Ils appellent en particulier Mme Royal à mettre au coeur de son programme des parcours professionnels sécurisés rendant possibles une alternance formation/travail sans rupture salariale, et la généralisation des 35 heures aux PME dans les meilleurs délais.
La précarité ne doit plus être un objet incantatoire, tout juste présente quelques semaines avant les élections, mais une des raisons majeures des réformes radicales de notre société.
Anne Souyris, porte parole
http://www.lesverts.fr/article.php3?id_article=3239
Parti Socialiste
10 rue de Solférino 75333 Paris Cedex 07
Tél : 01 45 56 7726 Fax : 01 45 56 78 74
http://www.parti-socialiste.fr
Paris, le 26 avril 2007
Communiqué de Anne HIDALGO
Secrétaire nationale à la Culture et aux Medias
Les intermittents du spectacle et de l’audiovisuel, en occupant, avec des associations de chômeurs, le toit du siège de l’UNEDIC, manifestent à nouveau pour la défense de leurs droits.
Le Parti socialiste rappelle qu’il a constamment apporté son soutien à la juste revendication de ces professions artistiques et culturelles, dont le droit à l’indemnisation du chômage a été gravement remis en cause par les protocoles de 2003 et 2006, que le pouvoir actuel a avalisés.
A travers la lutte que celles-ci mènent, il y va de la défense d’une création vivante dans notre pays, de la promotion de la diversité culturelle qui ne peut être soumise à la seule loi du marché et de la rentabilité immédiate, et de la richesse d’une vie artistique libre et foisonnante.
Alors que le candidat de la droite Nicolas SARKOZY entérine un dispositif inique imposé par le MEDEF, qui vise à exclure de très nombreux artistes et techniciens des annexes 8 et 10 et à démanteler la politique culturelle publique, Ségolène ROYAL, au contraire, a pris position pour sa remise à plat en prônant une nouvelle négociation collective, dans un cadre élargi, et avec des conditions clairement posées par le nouveau gouvernement qu’elle formera à l’agrément d’un futur accord :
mise en place d’un système réellement pérenne et équitable, replaçant les annexes 8 et 10 au coeur de la solidarité interprofessionnelle ;
retour aux 507 heures en 12 mois ;
incitation forte afin que les entreprises culturelles et audiovisuelles employant des intermittents pour des fonctions permanentes, transforment leurs contrats en CDI.
Seule la victoire de Ségolène ROYAL à l’élection présidentielle permettra de sauver un régime d’indemnisation du chômage menacé par la politique libérale de la droite, et de redonner un nouvel élan à la création artistique dans notre pays.
Communiqué des éluEs communistes de Paris
Soutien aux intermittents du spectacle.
En finir avec la précarité !
Les intermittents du spectacle et salariés précaires qui s’étaient installés pacifiquement sur le toit de l’UNEDIC rue de Reuilly dans le 12ème à Paris, ont été expulsés par la police jeudi 26 avril après 46 heures d’occupation. De nombreux soutiens s’étaient manifestés. Catherine Gégout et Bruno Fialho représentaient les élus communistes de Paris. Jack Ralite, sénateur communiste, ancien ministre, était venu apporter son soutien.
Que veulent les intermittents ?
L’abrogation du protocole d’accord sur l’assurance-chômage des intermittents signé le 18 avril dernier. Reprenant la réforme de 2003 qui avait déjà exclu et précarisé de très nombreux intermittents, ce protocole, injuste, dispendieux et inefficace, entraînera à terme l’exclusion de l’indemnisation chômage de plusieurs dizaines de milliers de professionnels.
L’ouverture de réelles négociations reprenant les propositions du Comité de suivi afin de revenir aux 507 heures sur 12 mois pour 12 mois d’indemnisation.
La lutte que mènent les intermittents, artistes et techniciens du spectacle, depuis plus de 4 ans, est non seulement celle de leur propre survie mais aussi celle de la défense de l’action culturelle et de la création artistique dans notre pays :
La culture n’est pas, ne doit pas, être une marchandise. Ceux qui en sont les acteurs doivent pouvoir vivre de leur métier.
Nous, EluEs communistes de Paris :
§ Dénonçons le déni de démocratie que constitue la falsification et la non communication des chiffres du chômage dont nous exigeons la publication.
§ Nous insurgeons contre le traitement réservé aux membres de cette lutte qui ont été privés d’eau, d’électricité de soins médicaux et sont aujourd’hui menacés d’une plainte déposée par l’Unedic sous de fallacieux prétextes.
§ Exigeons de l’Etat et de la direction de l’Unedic l’abrogation du protocole de 2006 et le respect des propositions du comité de suivi.
Finissons en avec la précarité, la destruction de la création et de la jeunesse, résistons ensemble et rassemblons toutes les forces qui veulent que d’autres lois que celle du profit immédiat régissent notre société !
Paris, le 27 avril
Intermittents : Le dialogue est nécessaire, la violence n’est pas la bonne réponse.
Les Verts Parisiens :
affirment leur soutien à la lutte menée par la coordination des intermittents et précaires
dénoncent les violences lors de l’opération de police devant le siège de l’UNEDIC le jeudi 26 avril 2007 exercées notamment contre Pénélope Komités, Adjointe au Maire de Paris ( les Verts).
Les Verts Paris affirment leur soutien à la lutte menée par la coordination des intermittents et précaires et dénoncent le traitement odieux et l’évacuation violente dont ont été victimes les personnes occupant le toit de l’UNEDIC.
L’occupation du toit de l’UNEDIC par la coordination des intermittents et précaires est un épisode de plus dans la lutte menée depuis plus de trois ans contre la réforme de l’assurance chômage des salariés intermittents du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel. La direction de l’UNEDIC a en effet décidé mercredi 25 avril de briser
l’occupation, en coupant l’approvisionnement en eau des manifestants.
Vers 18 heures, alors que les occupants n’étaient plus qu’une petite dizaine, les forces de l’ordre ont violemment donné l’assaut sur le toit, blessant plusieurs intermittents. Enfin la police a chargé les nombreux citoyens présents dans la rue pour manifester leur soutien. Plusieurs militants et élus ont été violemment bousculés par les forces de l’ordre, trois d’entre eux ayant du être conduits à l’Hôpital Saint Antoine. L’intervention policière, sa brutalité et sa soudaineté ont été totalement disproportionnées compte tenu de l’attitude des soutiens rassemblés devant l’UNEDIC.
Pénélope Komités Adjointe au Maire de Paris bien que revêtue de son écharpe d’élue, a été malmenée par un gendarme mobile. Elle a porté plainte hier soir au commissariat du 12eme arrondissement pour violence
volontaire sur personne munie d’un mandat électif. Examinée hier soir à l’Hôpital St Antoine puis ce matin à l’Hôtel Dieu au service des Urgences médicales judiciaires, le médecin a constaté des « lésions [...] qui justifient une incapacité totale de travail de 5 jours ».
Les Verts Paris s’associent à Pénélope Komites dans son souhait que le Procureur de la République mandate l’IGS (Inspection Générale des Services) pour l’ouverture d’une enquête administrative sur le déroulement de l’opération de police devant le siège de l’UNEDIC le jeudi 26 avril 2007.
Pénélope Komites
Adjointe au Maire de Paris
Chargée des Personnes Handicapées