mercredi 18 janvier 2006
Dernière modification : vendredi 20 janvier 2006
« Brûler des voitures ? Laisser libre cours à sa rage devant l’injustice et l’indécence ? Casser, tout casser ? Nombreux, nous l’avons rêvé ; ils l’ont fait. Je laisse à d’autres la responsabilité de punir ces actes plutôt que d’autres. »
(François Athané - jeudi 10 novembre 2005)
Le groupe Boris Barnet vous invite à un atelier-projections-lectures-discussion-tartiflette le samedi 21 janvier à 14h 30, à la coordination des intermittents et précaires d’île-de-France,
14 quai de charente, m° corentin cariou
« Pourquoi un film ne serait-il pas confus lorsqu’il est l’expression par un « jeune homme confus », d’une société confuse dans une époque confuse ?
Pourquoi un film ne pourrait-il pas être qu’un outil d’interrogation, et simultanément support de partage de ladite interrogation ?
Changez interrogation par recherche, quête si vous le souhaitez.
Seule la donne éminemment économique du cinéma s’oppose à cela.
L’Amour existe me parle parce qu’il est l’équivalent quarante ans plus tôt, de tous ces films qui existent et que je veux voir exister aujourd’hui.
Il s’agit d’un film à très faible budget, et si préalablement écrit (...), « composé » en tous cas sur la table de montage par quelqu’un qui s’était approprié « lui-même » les techniques inhérentes à un cinéma « pauvre » et léger.
Toutes relèvent d’un cinéma plus ou moins « auto-financé » (peu ou pas de sons directs, caméra sur pied, épaule ou « travellings domestiques »...), et soulignent au moins, au final, la cohérence morale du projet...
Pour faire ces films dits pauvres, il faut savoir, vouloir aussi...autant d’humilité que d’orgueil...mais il faut les faire...
Moi j’aime cette confusion, cette impatience, ce « qu’est-ce qu’on attend ? » quasi subliminal...
J’aime cet inconnu au bout de la confusion, ce quelque chose vers quoi il faut vite tendre et aller, sans quoi il n’y aura point de salut pour l’homme...
C’est aussi ma vie, mon modeste combat, ma petite révolution, la seule possible, celle qui conduit simplement à l’autre...
L’autre qui est autre...l’autre que je suis...
Militant de l’autre ...
En 2004 !...
Le cinéma comme une expérience qui aboutit parfois à un film, parfois à un bon...
Le cinéma comme un simple chemin vers l’autre...
Le cinéma comme une simple prise de parole...
Le cinéma comme une esquisse...
Comme une poésie griffonnée... »
Laurent Charles