Convention Unedic, prorogation du protocole de juin 2003, non à l’agrément gouvernemental !

jeudi 5 janvier 2006
Dernière modification : jeudi 5 janvier 2006

À l’appel de la cip-idf, près d’une centaine de manifestants ont occupé jeudi 5 janvier la DDTE (Direction départementale du travail et de l’emploi) de Paris(210 quai de jemmapes, Paris 10ème, M° Jaurès)

Ils exigent du gouvernement que celui-ci refuse de donner son agrément à la convention d’assurance chômage ainsi qu’à la prorogation du protocole Unedic de juin 2003 relatif aux annexes VIII et X.

La convention Unedic en cours d’adoption n’est pour l’heure soutenue, du coté syndical, que par la CFDT et la CFTC. La CGT et FO ont refusé de signer, la CGC hésite encore sur sa position. Cette convention serait désastreuse pour tous les salariés actuellement au chômage et tous ceux qui auront à passer par le chômage (tous les « nouveaux entrants » vont subir cette convention).

Elle devrait mécaniquement interdire l’accès à une allocation à 100 000 chômeurs. Ses effets ciblent au premier chef les salariés qui dépendent à la fois de ressources issues de l’emploi, qu’ils soient « saisonniers », intérimaires ou « demandeurs d’emploi indemnisés et employés en activité à temps réduit » (à l’heure actuelle, cette catégorie comporte 720 000 des 2,2 millions de chômeurs indemnisés).

La prorogation du protocole Unedic de juin 2003 est totalement inacceptable. Elle signifierait aggraver la tendance à l’éviction, l’aléatoire, les inégalités, la course aux cachets, et il n’en est pas question !.
Ce gouvernement promet par la voix de son Premier ministre de mettre en ouvre une « sécurité sociale professionnelle », le ministre de la culture s’est engagé à ce que soit instauré un « système pérenne » qui prenne compte l’intermittence, on évoque enfin un renouvellement du financement de la protection sociale ; agréer une telle convention Unedic, agréer la prorogation du protocole, serait tourner résolument le dos à de tels objectifs.

La mobilisation des premiers concernés a surpris les observateurs par sa durée et sa détermination et continuera de le faire.

Une journée nationale d’action aura lieu mercredi 11 janvier 2006

Nous exigeons :
- la recherche des 507 heures ouvrant droit à indemnisation sur une période de douze mois à date anniversaire fixe
- les douze mois d’indemnisation, chaque jour chômé étant indemnisé.

A Paris rendez-vous mercredi 11 janvier à 13h au Théâtre de la Ville m°Châtelet

Adresse originale de l'article : http://www.cip-idf.org/spip.php?article2524