Les salarié-e-s de la librairie Flammarion du Centre Pompidou sont en
grève depuis le 7 novembre pour exiger une revalorisation des salaires à
hauteur de 300 • brut et l’instauration du 13ème mois. Leurs salaires sont
actuellement de 1000 • net/mois en moyenne en travaillant tous les jours
fériés, tous les dimanches et les nocturnes jusqu’à 22 h, voir 23h.
La direction, après 12 jours de silence, a finalement accepté d’ouvrir la
négociation. Elle s’est dans un premier temps engagée à instaurer le 13ème
mois, à condition que les salarié-e-s acceptent de baisser leur prime
d’intéressement. Les salarié-e-s ont fait savoir à la direction qu’ils
étaient d’accord à condition que cette proposition s’accompagne d’une
augmentation de salaire conséquente à la hauteur de leurs sacrifices (vie
privée, vie sociale) et de leurs compétences (diplômés entre bac + 2 à bac +
5, connaissances en art moderne et contemporain, pratique courante d’une
langue étrangère
mois, et au Palais de Tokyo, l’écart va de 150 • à 1000 • net de plus.
Mais depuis quelques jours, la direction Flammarion campe sur une position
de principe qui est de ne pas céder aux salarié-e-s parce qu’ils sont en
grève. L’aspect financier n’est pas le problème car la direction préfèrent
perdre de l’argent avec la librairie fermée depuis le 15 novembre, ce qui
représente un manque à gagner d’environ 16000 • par jour, mais aussi en
payant des indemnités par jour de fermeture à Beaubourg.
De même, le Centre Pompidou subit les conséquences de ce conflit en termes financiers, car la librairie est le principal diffuseur des catalogues édité par le Centre à l’occasion des expositions, mais aussi en image de « marque » : les visiteurs ne pas savent toujours que la librairie n’appartient pas à Beaubourg et
associent le conflit Flammarion à Beaubourg.
Les salarié-e-s déterminés poursuivent leur lutte avec le soutien de l’Union Syndicale CGT Commerce, de la CGT Culture Pompidou et de l’Union Locale du 4ème arrondissement.