10h30 Paris Assemblée générale
celle ci était prévue à la bourse du travail, elle a lieu à l’Opéra Garnier occupé
11h45 Occupation du Carreau du Temple
Les occupants de l’opéra Garnier, rejoints en assemblée générale ce matin, ont décidé de s’installer au Carreau du temple,
3 rue Dupetit-Thouars, Paris 3e, M°République ou Temple.
La police a essayé d’empécher l’occupation, allant jusqu’à pénétrer dans les locaux sans réquisition de la Ville de Paris, propriétaire des lieux. Nous avons contacté la Ville de Paris afin que ce lieu soit mis à disposition des présents et de qui veut les rejoindre afin que la riposte puisse continuer à s’organiser. Nous refusons par avance toute décision issue de leurs « négociations » antisociales, des « négociations » qui ne tiennent aucun compte délavais et des besoins des premiers concernés.
Pas un jour chômé sans une allocation au moins égale au SMIC jour !
Nous appelons à rejoindre l’occupation en cours, une ag a lieu à 18h, pour prendre connaisssance des positions de partenaires « sociaux » dont rien n’assure encore qu’ils seront en mesure de conclure aujourd’hui...
Comme le criaient hier les occupants de l’Opéra : Chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers, solidarité !
14h50 A l’annonce que les occupants allaient rédiger un communiqué de presse informant du fait que la Ville refusait de laisser passer la nourriture, et entendant déjà quelques sonores « on à faim, les socialistes nous affamant » rententir dans ces rues plutôt tranquilles du 3e arrondissement de Paris (on est à deux pas du futur ancien siège de Libération), la Mairie a autorisé l’approvisionnement... Cela entraîne chez certains une digestion rêveuse : rendre hebdomadaires, voire permanentes les élections municipales et les autres serait-ce un plus pour les luttes sociales ?
Communiqué des occupants : C’est contre la précarisation et pour de nouveaux droits que le Carreau du Temple est occupé
A 18h13 on ne sait toujours pas si la Ville va autoriser que les présents à l’extérieur rejoignent l’assemblée prévue à 18h
18h15 La police fait mine de rentrer dans les locaux puis cesse...
« Hidalgo, la honte ! »
18h30 les camarades qui sont dehors se sont regroupés, ceux de l’intérieur également, nous nous faisons face, séparés par des portes vitrées des grilles, et des policiers, tout le monde réclame que le blocus cesse que l’aga puisse avoir lieu, au cris de « Chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers laissez-les rentrer ! » et « Hidalgo la honte »
18h55 la police lève partiellement le blocus laissant entrer dans le Carreau les personnes rassemblées à l’extérieur
Nous sommes en assemblée générale permanente depuis ! Et oui, on parle on parle.
Des négos de l’Unédic qui sont toujours en cours à cette heure (22h55), surtout dans les couloirs, suspension après suspension.
Du mode d’occupation qu’on est en train d’inventer.
De rester ici jusqu’à quand.
Des commissions à (ré)inventer.
Des municipales de ce week-end.
De comment amplifier le mouvement encore et encore.
Rejoignez-nous !
Maintenant, tout à l’heure, cette nuit, demain matin tôt, demain matin, demain midi.
Pour l’instant on est là, ferme.
On a mangé un morceau, on a fumé un clope (enfin ceux qui), et on continue.
à suivre
Marseille Ce matin une cinquantaine de personnes a tenté d’investir la la Direction de l’emploi, des forces de police en grand nombre les en ont empêché, à suivre...
Toulouse 14h AG au Théâtre Sorano
Nous exigeons que chaque jour chômé soit indemnisé au minimum au SMIC/jour. On invoque le déficit pour nous faire admettre qu’il faudrait se serrer la ceinture et que c’est impossible. Il n’en est rien : ce n’est pas la richesse qui manque, c’est la politique : un exemple l’illustre parfaitement, celui de l’Unedic.