PUBLIC, PUBLIQUE adj. et n. m., réfection (XVème siècle) de publique, qui était employé aux deux genres (1239), également peuplique (1388) et puplique (1342) [d’après le latin poplicus, ci-dessous], est emprunté au latin publicus. Cet adjectif signifie « qui concerne le peuple, qui appartient à l’Etat » et « de propriété ou d’usage commun », d’où « commun à tous » et, dans le langage poétique, « ordinaire, banal, rebattu ».
Publicus pourrait résulter d’un croisement entre un adjectif non attesté PUBICUS, dérivé de PUBES (> PUBIS) et employé collectivement pour désigner la population mâle adulte, en âge de prendre part aux délibérations de l’assemblée, et POPLICUS, adjectif archaïque tiré de populus, « ensemble des habitants d’un Etat constitué ou d’une ville ».
PUBIS n. m. est emprunté (1478) au bas latin pubis, autre forme du latin classique pubes n. f. désignant le poil qui caractérise la puberté et, par métonymie, une partie du corps qui se couvre de poil.
Il est employé collectivement pour désigner la population mâle en âge de porter les armes et de prendre part aux délibérations de l’assemblée (>public, REPUBLIQUE). Le mot n’a aucune étymologie sûre, bien que l’on pense au sanskrit piman « homme », qui ne rendrait compte que de la première syllabe, -bes devant être un second terme du composé.
in Le Robert, Dictionnaire historique de la langue française.
Cf population, publier, publication, publicité, la pub, le pub, populaire...
Où l’on voit que les collègues archéos qui se sont déshabillés pour gueuler ont touché au plus juste de l’action publique ;
Où l’on voit que le public n’est pas bien éloigné du pubis ;
Où l’on voit qu’il y a du poil à gratter, toujours ;
Où l’on voit qu’il s’agit d’être de bon poil pour prendre les publics de tous poils à rebrousse poil ;
Où l’on voit que les collègues de la commission public vont reprendre du poil de la bête ;
Où l’on voit que nos poils nous donnent l’âge de porter les armes
La commission des mots