Le programme d’action intitulé « Culture Pour Chacun » publié récemment par Le ministère de la Culture et de la communication propose des dispositifs « dont la portée structurante restera inscrite dans la longue durée, bien au delà de 2013 ».
Il importe donc de lire ce document, d’abord pour en dénoncer la logique perverse, et aussi pour en proposer des alternatives choisies par les premiers concernés.
Nous ne pouvons, à notre sens, en rester aux réactions indignées, plus ou moins pertinentes, publiées d’ores et déjà.
Nous proposons donc, à la suite des Assemblées Générales tenues au Théâtre l’Échangeur l’automne dernier, des réunions de réflexion autour de ce document, afin de nourrir une réponse argumentée, basée sur nos pratiques.
La première aura lieu le mardi 18 janvier 2011, à 19h à la Coordination des Intermittents et Précaires, 14, quai de Charente, 75019 Paris (M° Corentin Cariou), lieu sous réserve en raison de la menace d’expulsion
Les questions soulevées par ce texte seront notamment :
En quoi les pratiques culturelles sont-elles « intimidantes » (tel est le terme employé par document du ministère) ? Et quelles sont, ou seraient, des pratiques culturelles accueillantes ?
Quelle est la place du politique dans la culture ? Celle d’un censeur nommé à chaque Direction des Affaires Culturelles pour contrôler l’application de la CPC (Culture pour Chacun ?) ? Celle d’un outil de fluidification des rapports sociaux ? Celle de pratiques autonomes engagées dans la vie de la cité ?
Quelle évaluation subissons-nous ? Sommes-nous disposés à en accepter, à en inventer une ?
Qu’est qu’une culture populaire ? Une culture folklorique et populiste ? Un culture « Élitaire pour tous » comme le préconisait Antoine Vitez ? Ou une culture qui s’invente au quotidien, déjà, en de nombreux lieux ?
Ces questions nous nous les posons, nous les avons déjà posés, nous ne prétendons pas en posséder immédiatement les réponses, mais au terme de nos échanges, nous espérons pouvoir les découvrir collectivement.
On commencera à aborder cette question (et d’autres), lors de l’assemblée du 10 janvier
La Ville de Paris veut expulser la coordination. Ripostons. Pour préserver un espace d’auto-organisation et d’activités, inventons un lieu d’après.
Contribuez à la suite : faites connaître et signer en ligne Habiter le monde, indiquez à accueil cip-idf.org un n° de téléphone afin de recevoir un SMS en cas de besoin.
Pour ne pas se laisser faire :
• Intermittence du spectacle, permanence CAP, Conséquences de l’Application du Protocole Unedic : cap cip-idf.org
• Permanence Précarité : permanenceprecarite cip-idf.org
Lundi de 15h à 18h, à la coordination des intermittents et précaires, 14 quai de charente, Paris 19e, M° Corentin Cariou, ligne 7, Tel 01 40 34 59 74