Autoréduction à Scionzier
Le 23 octobre 2010, nous avons mené une action d’autoréduction au supermarché « Carrefour market » de Scionzier (74).
Une quinzaine de personnes se sont donc regroupées dans le but de sortir du magasin des chariots de nourriture afin de les redistribuer aux grévistes en lutte contre les projets gouvernementaux. Un blocage des caisses a eu lieu et une négociation s’est entamée avec la direction du magasin.
Pendant ce temps, des explications ont été données à la clientèle sur l’action menée et sur la nécessité du partage des richesses. Notre action se voulant pacifiste, face au refus farouche du responsable du magasin d’envisager la solidarité et confrontés à l’intervention de la police, nous avons dû laisser toute cette nourriture, qui a peut-être à l’heure actuelle rejoint les stocks d’invendus détruits.
Nous pensons qu’il est de la responsabilité de chacun de mener des actions en vue de dénoncer les travers de cette société inégalitaire et afin d’atteindre une réelle justice sociale.
Le CPE -chomeurs, précaires, exploités-
Source : http://grenoble.indymedia.org/
Nantes : blocage économique et lutte des classes.
local | luttes salariales | valide lundi 25 octobre 2010 - 05:09 par Jack Palmer
Une grosse centaine de personnes, étudiant(e)s, chômeur(euse)s, précaires, salarié(e)s, arrivent autour de 5h du matin devant l’entreprise de transport de marchandises Sopitra, au nord de Nantes.
Le dépôt de poids lourds.
Les deux entrées principales sont aussitôt bloquées par des barricades enflammées.
L’impact économique est immédiat, il s’agit d’une grosse entreprise comptant de nombreux poids lourds : l’approvisionnement en marchandises de plusieurs commerces n’est plus assurée.
Petit à petit, les employés se réunissent devant la porte principale. Certains fraternisent avec les bloqueurs. Les ouvriers de Sopitra évoquent des conditions de travail inacceptables imposée par leur patron, notamment le non-paiement de leurs heures supplémentaires. Une AG s’improvise. La grève est votée par les salariés de l’entreprise présents. Le patron sort pour « raisonner » les grévistes qui lui tiennent tête : une forme de résistance dans une boite ou les employés sont habituellement atomisés. Une belle convergence des luttes est en train de naitre. Rendez vous est pris le lendemain pour, peut-être, faire débrayer l’entreprise voisine ?
Source http://nantes.indymedia.org/article..., avec des photos