La première heure a été consacrée à un point sur les luttes :
du côté des intermittents : l’occupation d’un nouveau lieu n’a tenu que 48 heures, un nouveau rendez-vous de négociation est pris avec la mairie de Paris ; faible mobilisation sur les RV d’action ; projet de création d’une association de soutien juridique et financier à la coordination ; période de « remise à plat » se traduisant par de multiples réunions rue Perrée.
deux membres du collectif emplois-jeunes sont venus nous faire part de leur action symbolique du mercredi 17 « La précarité est une prison », regrettant la très faible participation ; mais ils sont repartis ensuite.
Steven, après avoir évoqué la rencontre des artistes plasticiens à la Villette, a sollicité la commission pour l’organisation d’initiatives de mobilisation dans les écoles d’art plastique de la région parisienne. Mais il est reparti presque aussitôt sans attendre les réactions.
Le reste de la réunion a été consacré à un débat sur la structuration du travail de la commission. Si tout le monde semblait d’accord sur la nécessité de cette structuration, ses modalités ont fait l’objet de propositions divergentes, voire contradictoires. Après un long débat, un accord semble cependant s’être fait jour sur la nécessité :
de se mettre d’accord sur les modalités de travail en réunion afin de pouvoir assurer la continuité du travail collectif (organisation des prises de parole et prise de notes pour compte rendu)
de définir une forme de médiation afin d’assurer le lien avec la coordination, les AG et les autres commissions. L’idée qui semble retenue est celle (adoptée dans d’autres commissions) de personnes référentes chargées à tour de rôle du suivi d’un domaine précis (Ivora s’est proposée pour assumer d’ores et déjà le rôle de référent Internet) ;
d’organiser la collecte systématique d’informations sur les luttes et les initiatives de lutte des différents secteurs, mais aussi la structuration de cette information et sa mise en circulation la plus large possible, en évitant d’exclure tous ceux qui n’ont pas accès à Internet
de tout faire pour élargir la commission afin qu’elle devienne une force réelle, capable d’initiatives.
A la prochaine réunion, nous nous proposons donc de reprendre le débat sur ces bases dans le but de parvenir à prendre des décisions précises sur chacun de ces points.
Nous aimerions qu’entre-temps ceux qui ont participé cet été aux réunions de la commission et/ou qui sont inscrits sur la liste (50 personnes quand même !), mais que nous ne voyons plus, redonnent signe de vie, en chair et en os si possible, sinon au moins par un message sur la liste nous expliquant où ils en sont. Ca devrait nous permettre au moins de comprendre ce qu’il est encore possible de faire.