Compte-rendu de la réunion intercommissions du mardi 10 Septembre 2003
Afin d’établir l’ordre du jour de la réunion, il a été procédé à un tour de table. A l’issue de ce tour de table, trois sujets ont été proposés :
-Fonctionnement de la coordination
-Fête de l’humanité
-Etats généraux de la culture
1. Fonctionnement de la coordination
Denis souligne de nombreux dysfonctionnements au sein de la coordination, dus selon lui à un manque de communication interne, de circulation des informations : il n’y a plus de compte rendus d’AG ni d’intercommissions, les informations ne remontent plus des différentes commissions. Ces informations sont bloquées pour des questions techniques : manque de photocopies, pas encore ADSL. De plus, un manque d’effectifs est de plus en plus durement ressenti : l’accueil, la bar et la logistique nécessittent en permanence entre 15 et 20 personnes. Il y a également un gros problème de duplication des cassettes et DVD des deux films produits par la coordination (Virus 31 et Nous avons lu le protocole). Denis rappelle également que le groupe Bastille cesse de gérer les comptes du fonds de soutien, et qu’il faut régler cette question de manière urgente.
Serge demande à ce qu’on réaffirme que l’AG est seule décisionnaire, et non l’intercommission. Il dit avoir entendu des bruits qui affirmaient que dans certains cas , l’intercommission pouvait être amenée à prendre des décisions sans passer par l’AG. Il menace de quitter la coordination si les principes de fonctionnement énoncés dans la charte ne sont pas scrupuleusement respectés.
Antoine répond sur les deux points à Denis et Serge.
Concernant les problèmes d’informations, il rappelle que chacun doit se responsabiliser : seul un très petit nombre de personnes s’occupe des comptes rendus ; il s’agit d’un travail fastidieux, et il serait bon qu’au lieu de se plaindre, chacun se propose pour ces tâches ingrates mais néanmoins indispensables à la circulation des informations. Il rappelle également que les dysfonctionnements énoncés sont dus au fait que peu de gens se consacrent au travail de fond et de suivi des différents chantiers de la coordination : le calendrier à est très chargé, il faut que chacun en prenne conscience.
En ce qui concerne le problème évoqué par Serge, Antoine rappelle qu’il s’est trouvé certains moments où la coordination a été sollicitée, par la presse notamment, et qu’il a fallu donner des réponses dans l’urgence, alors qu’aucune AG n’était prévue immédiatement. L’AG reste bien évidemment décisionnaire, mais la question est posée de savoir si exceptionnellement, l’intercommmission peut-être amenée à prendre des décisions, dont elle rendrait compte à la l’AG. Nous avons été médiatisés malgré nous, c’est pourquoi nous sommes sollicités.
Les critiques doivent être constructives, il importe de se remettre au travail en créant par exemple des gros de travail.
Serge répond que l’on n’a pas à travailler dans l’urgence, et revient à la charte. Personne ne peut parler au nom de la coordination sans un mandat précis
Jeannot pense que le problème est de savoir si on accepte ou non de communiquer dans l’urgence avec la presse. Si oui, les problèmes de décisions évoqués plus haut se posent inévitablement, si non la question est réglée.
Il faut prendre le temps de faire les choses.
Laurent G. insiste sur le fait que la charte n’est pas respectée au niveau des intercommissions : la présence de deux personnes par commission est un minimum, on a besoin de cette richesse pour pouvoir travailler. Beaucoup de commissions se sont autonomisées, certaines travaillent dans d’autre lieux sans rendre compte de leur travail. La commission action par exemple, n’est pas assez présente aux intercom.
Il faut plus de transversalité. Ce qui n’est pas rendu public n’existe pas ! Laurent souligne la relative faiblesse de la mobilisation de rentrée, et déplore la mollesse de la manifestation du 4 Septembre.
JP propose mettre en place un atelier de travail sur la charte, afin de la réactualiser en prenant le document existant comme base de travail.
Il faut repartir de l’abrogation du protocole, pour élargir ensuite la réflexion.
JP évoque un problème de communication externe ; beaucoup de gens ont « fui »la coordination. Il tente de trouver des explications :
Il semble qu ’il existe deux « branches », deux directions de travail au sein de CIP-IDF, toutes deux nécessaires mais n’arrivant pas à se toucher :
-Ce qui relève des actions, de la médiatisation
-Ce qui relève de l’information, de la réflexion
Il faut trouver une nouvelle façon de mener le combat. La médiatisation grandissante du mouvement l’impose.
Est-il envisageable d’avoir un ou plusieurs porte-parole ? La presse interroge parfois n’importe qui, il faut pouvoir porter une parole unie. Beaucoup sont d’accord pour trouver cela dangereux.
Quelqu’un considère qu’il y a actuellement deux façons de lutter au sein de cip-idf :
-En essayant de convaincre et de « retourner » les gens en douceur pour les rallier à notre cause (Journée d’information à l’Olympia par exemple)
-Passer en force (occupations, blocages)
Peut-on lutter sous ces deux casquettes ? Ces deux modes sont-ils compatibles ?
Farida insiste sur la fait que les commissions action, revendication/propositions ne peuvent souffrir le manque de transparence. Elle propose de créer une boîte aux lettres dans laquelle seraient déposés tous les soirs les bilans de travaux en cours, une sorte de « boîte de communication »
Elisabeth pense qu’il faut reprendre certains dossiers laissés en suspens, comme le traitement du mouvement par les médias, et la charte audio-visuelle.
Luc s’inquiète de l’absence de beaucoup de gens de l’AG dans les commissions. Il considère que la présence de « spécialistes » au sein de la coordination peut casser le mouvement. La revendication principale doit être le retrait du protocole, et elle peut s’élargir, mais il est important de garder les deux sur le même plan.
Il lui semble important de rappeler des choses basiques sur le site, et de faire le tri sur la liste cip-idf.
JP lui répond que les spécialistes présents à la coordination ont apportés beaucoup de choses, il est important que chacun se réapproprie l’ensemble de la réflexion de cip-idf pour devenir un « spécialiste » en tout !
Juliette prend comme Antoine la mesure de l’énormité du chantier engagé par cip-idf. Elle rappelle qu’elle a mis en place un groupe de travail « Rentrée du spectacle vivant », dont la réflexion s’articule autour des différentes formes de luttes à mettre en place sur les lieux de travail..
La prochaine réunion aura lieu le 17 Septembre (Horaire et lieu à préciser).
Laurent pense qu’un débat peut et doit être organisé autour des modalités des nouvelles formes de luttes . Il faut proposer à la lecture de tous des textes. Beaucoup de gens se sont dispersés et sont en demande de nouvelles énergies.
Christelle propose d’établir un cahier par nouvel atelier de travail, à l’image des cahiers de commissions en usage jusqu’à présent.
L’intercommission tombe d’accord sur la nécessité d’organiser une grande réunion de rentrée, réunissant l’ensemble de gens concernés.
Cette réunion « Intercommmissions élargie » est fixée au Mercredi 17 Septembre (10h-13h/14h17h)
(A confirmer)
2.Fête de l’Humanité
La réunion ayant été écourtée pour des raisons d’emploi du temps, cette question a été à peine ébauchée.
Farida indique qu’une AG est prévue backstage sur la grande scène le 12 Septembre, avec le personnel technique de la fête.
En projet pour la fête, intervention sur la grande scène avec analyse du protocole, lecture de texte. 10minutes pour la CGT et 10 minutes pour la coordination.
Un appel est lancé pour trouver une personne capable d’argumenter de manière solide et qui soit volontaire pour intervenir sur la grande scène.
3. Assises de la culture
Ce sujet n’a pas été traité pour les mêmes raisons que le précédent.
Le but de ce débat était de réagir à la demande de la CGT de lancer des états généraux de la culture, de définir la position de la coordination sur ce sujet.
Un groupe de travail doit être formé sur ce sujet.