Une vingtaine de personnes du Collectif Brestois En marche contre l’injustice sociale se sont rassemblées, munies de pancartes, le lundi 8 mars à 14 heures, devant l’étude d’un huissier, en bas de la rue Jean-Jaurès.
Cette action marque le départ de la campagne pour obtenir l’arrêt des procédures d’expulsions par BMH suite à des impayés de loyer.
La fin de la trêve hivernale le 15 mars sonne le retour des expulsions dans lesquelles plusieurs acteurs interviennent, par exemple les huissiers.
Lundi 15 mars, à 14 heures, nous appelons à occuper la sous-préfecture qui a également sa part de responsabilité, en octroyant ou non le concours de la force publique, dans de telles procédures.
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Brest métropole habitat...
L’habitat au service de l’habitant en Nord-Finistère ?
Tous les ans, BMH, bailleur social, engage des procédures d’expulsion à l’égard de ses locataires qui ne peuvent plus payer de loyer.
Une procédure d’expulsion, c’est quand le propriétaire du logement où vous habitez décide de chercher à vous mettre dehors avec l’aide de la loi.
Il y a l’huissier, qui vous délivre des papiers vous sommant de payer votre loyer, ou plus tard, de partir de chez vous. Il y a le juge, qui décide de votre expulsion ou d’une échéance pour laquelle vous devez avoir payé votre loyer. Il y a la sous-préfecture, qui donne son aval pour vous expulser avec le concours de la force publique, autrement dit : la police.
Il y a la pression et les frais qui augmentent pour le locataire à chacune de ces étapes.
Les élections auront lieu le 21 mars. La fin de la trêve hivernale, commencée le 1 novembre, aura lieu le 15 mars. Pendant cette période, il est censé n’y avoir aucune expulsion.
Pendant qu’ils entrent en campagne pour les élections, nous entrons en campagne pour obtenir l’arrêt des procédures d’expulsions de logements par BMH suite à des impayés de loyer.
Ils nous diront que ce sera la porte ouverte à tous les abus ; nous leur répondrons que l’abus, c’est de mettre des gens dehors pour quelques centaines d’euros.
Deuxième action contre les expulsions - Article Ouest France
Avec la fin de la trêve hivernale, l’Association pour l’emploi, l’information, la solidarité des chômeurs et des précaires (APEIS) craint une reprise des expulsions de locataires en retard de loyers. Hier après-midi, l’association et le Collectif contre l’injustice avaient appelé à un rassemblement devant la sous-préfecture « pour alerter l’opinion publique et les élus ». Le collectif avait même appelé à « une occupation » de la sous-préfecture qui était sous protection policière. Une quinzaine de personnes seulement s’est retrouvée sur les lieux.
« Lundi, après le deuxième tour des régionales, ça va y aller à tour va pour les expulsions », prédit un porte-parole de l’APEIS. L’association tient une permanence chaque mercredi après-midi au centre social de Penn-ar-Créac’h, au 13, rue du Professeur-Chrétien.
Paris samedi 13 mars, rdv à 15h Place de la République
Comme dans une quinzaine de villes, manifestation pour l’arrêt des expulsions et le droit au logement.
Il n’y aura plus de plein emploi.
Nous avons faim de droits
Nous sommes les media :
La coordination des intermittents et précaires est menacée d’expulsion par la ville de Paris. Pour plus d’informations, lire la pétition pour le relogement signable en ligne :
Nous avons besoin de lieux pour habiter le monde
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Merci de signer et faites savoir !
Pour ne pas se laisser faire, agir collectivement :
Permanence CAP d’accueil et d’information sur le régime d’assurance-chômage des intermittents du spectacle, lundi de 15h à 18h. Envoyez questions détaillées, remarques, analyses à cap cip-idf.org
Permanences précarité, lundi de 15h à 17h30. Adressez témoignages, analyses, questions à permanenceprecarite cip-idf.org
À la CIP, 14 quai de charente, Paris 19e, M° Corentin Cariou, ligne 7, Tel 01 40 34 59 74