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Pigistes et intermittents, ébauche d’analyse comparative. Entre subordination et autonomie

Publié, le jeudi 2 juillet 2009 | Imprimer Imprimer |
Dernière modification : vendredi 27 novembre 2009


Comme les artistes interprètes, la relation de travail des journalistes relève de la présomption de salariat. Rappelons ici que, suivant le code du travail, tout contrat conclu avec un journaliste est présumé être un contrat de travail. En l’absence d’une relation de subordination forte mais en situation néanmoins de dépendance économique, ils se voient reconnu le statut de salarié par la loi. Les journalistes bénéficient ainsi des protections garanties aux salariés en contrepartie de leur subordination à l’employeur, et cela indépendamment de la durée et de la continuité de la relation de travail (permanent ou pigiste).

De la même manière que les intermittents du spectacle, les journalistes pigistes connaissent une discontinuité de l’emploi, des revenus d’activité variables en fonction de cette discontinuité et, le plus souvent, une multiplicité d’employeurs.

De quelle marge d’autonomie ces « salariés indépendants » bénéficient-ils ? Quelles contraintes la situation de dépendance économique leur impose-t-elle ? De quelles protections sociales peuvent-ils réellement bénéficier ? En quoi la précarité des journalistes pigistes consiste-t-elle ?

C’est autour de ce champ de questions que, dans le cadre de l’enquête en cours sur la précarité et les droits sociaux, nous avons organisé, au printemps 2008, deux journées d’atelier dont nous rapportons ici une série d’extraits.

Les pigistes de presse, entre subordination et autonomie ; ébauche d’une analyse comparative entre intermittents et pigistes

p. 2 L’entrée dans la profession : formation générale, rôle des réseaux, écoles de journalisme.
p. 5 Le travail à la pige : choix ou contrainte ?
p. 8 Le travail à la commande et le porteur de projets
p. 13 Lectorat et instrumentalisation
p. 14 Des contrats oraux discrétionnaires et l’effet panda : pigistes à risque
p. 16 Spécialisation et polyvalence
p. 17 La perception du temps. Entre la contrainte d’être toujours disponible et le temps libre... pour travailler.
p. 19 L’astreinte relève de l’impossibilité de dire non
p. 20 Les outils de travail
p. 21 La rémunération : vivre de la pige
p. 22 La variabilité et l’irrégularité des rémunérations engendrent une précarité des conditions de vie : diversifier l’activité (faire des « ménages ») ou à mettre en place des stratégies de diversification du risque
p. 23 Les droits sociaux : des droits formels
p. 24 Droit à l’assurance chômage ?
p. 25 La discontinuité des contrats agit comme facteur de blocage des carrières et de précarisation des conditions de vie.
p. 26 La course aux jours apparaît donc comme le moyen de se faire titulariser, mais elle comporte un risque : que les rédactions ne renouvellent pas les contrats si elles veulent éviter d’être contraintes à titulariser les pigistes.
p. 26 Solidarité et coopération
p. 27 Dépendance et lien implicite de subordination
p. 30 La question de la subordination, comme chez les intermittents du spectacle, revient à interroger la difficulté de dire non, ou le rapport subjectif au contenu du travail.

Synthèse des ateliers réalisés avec les journalistes pigistes : ébauche d’une analyse comparative entre intermittents et pigistes

p. 34 Les pratiques d’emploi et de travail
p. 39 Subordination et dépendance
p. 42 Les droits sociaux

Pigistes, entre subordination et autonomie

- Recherche en cours à la coordination : La précarité de l’emploi et les droits sociaux, enjeux conflictuels

- Déshabiller Pierre, et Paul aussi ; Un bilan de 6 ans de contre-réforme du protocole Unedic

- Digression sur le « suivi individuel » avec Kafka

- Les Palmiers sauvages à la table : l’actualité c’est ce qu’on voit par la fenêtre


Avec Pôle emploi, une nouvelle machine à précariser est lancée, mettons la en crise !

Pour ne pas se laisser faire, agir collectivement :

Permanence CAP d’accueil et d’information sur le régime d’assurance-chômage des intermittents du spectacle, lundi de 15h à 18h. Envoyez questions détaillées, remarques, analyses à cap cip-idf.org

Permanences précarité, lundi de 15h à 17h30. Adressez témoignages, analyses, questions, récits d’action, infos utiles à permanenceprecarite cip-idf.org

À la CIP, 14 quai de charente, Paris 19e, M° Corentin Cariou, ligne 7, Tel 01 40 34 59 74





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