Ce document essaie de soumettre la population actuelle des intermittents, dont les rythmes de travail sont décrits par les statistiques de l’UNEDIC datant de 2000, aux nouveaux critères d’accès au sytème d’assurance chômage proposé par le protocole. Résultat : 35% des actuels allocataires pourraient être exclus du système.
Attention : ces chiffres sont les seuls qui peuvent permettre d’envisager une estimation de la « purge » opérée par le protocole. Il s’agit d’une approximation, qui peut être revue à la baisse (décalage de l’affiliation des intermittents qui sous-déclarent actuellement leurs heures travaillées) ou à la hausse (moins d’innovation et de diversité entraînant, dans une réaction en chaîne, moins d’emplois)