Les négociations qui semblent s’être conclues hier soir, marquent encore une fois, un recul dans les droits à indemnisation des chômeurs.
La filière B la plus importante ( + d’un million de personnes concernées) est remodelée dans le sens d’un durcissement des conditions d’accès aux indemnisations.
Une bonne partie des discussions a été consacrée au chapitre
concernant la
politique dite « d’activation des dépenses passives ». Les futurs
signataires de la convention espèrent en tirer un milliard d’économie
pour
le régime.
Le PARE fait partie intégrante de cette politique ( avec 450 000 ? de
financement) ce qui représente environ 25% du budget globale de
l’ANPE versé
par l’UNEDIC à l’établissement public.
Le SNU ANPE exige que ce budget soit assuré en totalité par l’ETAT.
Le projet de convention prévoit toujours la possibilité pour l’UNEDIC de
mettre l’ANPE en concurrence avec divers organismes, dont des
structures de
placement privées payantes.
Il est tout à fait paradoxal et scandaleux a l’heure où le rapprochement
entre l’ANPE et l’UNEDIC est préconisé et approuvé par les directions
des
deux établissements, que les signataires de la convention organisent de
façon déloyale la concurrence à l’encontre de l’ANPE.
Nous demandons au gouvernement de faire opposition à l’agrément de la
convention si de telles mesures étaient maintenues.
Dans ce contexte, notre vigilance doit être renforcée quant au
contenu de la
convention tripartite ETAT/ANPE/UNEDIC qui doit être discutée durant le
premier trimestre 2006.
Paris,
le 23 décembre 2005.
SNU ANPE, 43/45 rue de Javel, 75015 PARIS
tel:01 44 37 00 30, fax:01 44 37 00 40, snu snuanpe.org
http://www.snuanpe.org/