Jeudi 22 décembre
13H assemblée générale
17H départ en action
Théâtre de la colline 14, rue Malte-brun M° Gambetta
Toulouse, Paris, Montpellier, Marseille, Pau, etc.
La mobilisation continue !
il n’y aura pas de trêve des confiseurs !
To be or not Tubiana : niet, niet, niet.
Nous, intermittents et précaires, artistes et techniciens, suite à l’évacuation matinale de l’Opéra Comique, avons rejoint le Théâtre de la colline pour y tenir une assemblée générale.
Après avoir communiqué les dernières informations concernant les « négociations » en cours de la convention Unédic 2006, nous avons décidé de nous rendre à la Cinémathèque française. Niet, niet, niet. « Ce n’est pas ma mission », telles sont les réponses que Serge Toubiana, directeur de la prestigieuse institution fraichement réinstallée, a formulé à chacune de nos demandes.
Niet : il ne prendra pas publiquement position pour soutenir les intermittents
Niet : il refuse que la Cinémathèque accueille le mouvement pour une journée d’information et de programmation dans les semaines à venir
Niet : il n’accepte pas de point d’affichage pour informer le public de l’enjeu des « négociations » en cours
Après avoir annulé la séance de 17H (« Guet-apens », Sam Peckinpah), la direction face à notre présence en nombre et notre insistance, a accédé à la demande d’instauration de la gratuité des entrées pour le restant de la journée, (« Veillée d’amour », John Stahl, « Les amants de Salzbourg », Douglas Sirk, « Le cuirasse Potemkine », Eseinstein, « Alien, le huitième passager », Ridley Scott).
Dans la salle Henri Langlois, nous avons pu répondre aux questions du public et des membres du personnel présents. Du temps de Langlois, la Cinémathèque accueillait des films censurés du monde entier. Aujourd’hui la Cinémathèque a déménagée et la parole politique y est balayée par le consensus.
Du coté du Comité de suivi
Parallèlement à cette occupation se tenait la conférence de presse du comité de suivi parlementaire du protocole Unédic où les députés ont réaffirmé la nécessité d’un système d’assurance-chômage pour les salariés du spectacle vivant et de l’audio-visuel, équitable et adapté à nos pratiques d’emploi. En outre, les membres du comité de suivi se sont positionnés pour le non-agrément des annexes VIII et X de la convention Unédic et se sont engagés à inscrire au plus tôt à l’ordre du jour au parlement la proposition de projet de loi (PPL).
Nous prenons acte des décisions du comité de suivi, dont la PPL reprend les quatre revendications indissociables que nous défendons depuis deux ans et demi et sans lesquelles le gouvernement ne doit pas agréer le protocole Unedic :
. recherche des heures ouvrant droit à indemnisation sur une période de douze mois
. douze mois d’indemnisation, chaque jour chômé étant indemnisé
. ouverture de droits à 507 H à date anniversaire fixe
Nous sommes vigilants et restons mobilisés contre l’agrément de la convention Unédic dans son ensemble. Celle-ci vise à exclure davantage en diminuant la durée d’indemnisation et en limitant le nombre des allocataires. Nous appelons tous les concernés, ce jeudi 22 décembre
. à une assemblée générale à 13H
. départ en action à 17H
rdv au Théâtre de la colline 14, rue Malte-brun M° Gambetta
Les occupants de la Cinémathèque française