Présence de la Coordination des Intermittents et Précaires en Avignon
Adresse des lieux :
Ecole des Beaux Arts , 12 boulevard Raspail
Cloître Saint Louis, 20 rue du portail Boquier
A l’école des Beaux Arts :
Présence de la coordination du 8 au 18 juillet
Espace d’accueil et d’information tous les jours sauf le 16 juillet ( programmation festival)
Permanence du Synavi de 11h à 13h du 8 au 20 juillet
Présence de la revue Mouvement pendant la durée du festival
Tables rondes de la Coordination des Intermittents et Précaire à Avignon, du 10 au 14 juillet 2005
Avec la participation du Syndicat National des Arts vivants et de Sud Culture
La seule vertu qu’on puisse reconnaître à l’accord du 26 juin 2003 est d’avoir ouvert un débat qui couvait depuis longtemps. Des questions occultées depuis des années se sont trouvées placées en pleine lumière, et il nous a fallu les regarder en face.
Le seul orgueil dont nous pouvons nous targuer est, depuis deux ans, de tenter de nous confronter à ce que nous fuyions. Nous avons parlé entre nous. Nous avons lu le protocole. Nous nous sommes plongés dans ses décrets d’application. Nous avons élaboré un Nouveau Modèle d’indemnisation du travail intermittent. Nous avons interpellé les élus.
Nous nous sommes interrogés sur le sens de ce que nous faisions, et comment nous le produisions. Nous avons alors sondé l’ignorance de ceux qui prétendaient décrire ou gérer nos pratiques. Avec l’aide de scientifiques, nous avons donc voulu ausculter le corps social auquel nous participons.
À quelques mois de la négociation programmée de l’Unédic, il nous semble souhaitable de partager nos interrogations. Nous ne prétendons pas apporter toutes les réponses, mais présenter nos constats, tels qu’ils apparaissent dans l’enquête sociologique que nous avons menée auprès d’un millier d’intermittents, et les soumettre au feu de la critique, des observations, de la contradiction, des réfutations.
10 Juillet 2005
21h à l’Ecole des Beaux Arts
Projection d’un entretien de Jean Oury réalisé par Nicolas Philibert
"Alors on peut faire l’hypothèse que ça n’est pas fini car ça n’a
jamais commencé. Donc ça peut continuer."
11 juillet 2005
14h30-18h à l’École des Beaux-Arts.
« Annexes 8 et 10 : La boite de Pandore de l’Unedic »
1° temps : Historique des annexes 8 et 10, analyse politique de la crise des intermittents. Les réponses inventées depuis lors : présentation du Nouveau modèle.
2° temps : « L’organisation du travail par projet » : les constats de l’enquête sociologique.
3° temps : débat
Pourquoi aucune solution politique n’a pu être trouvée à la crise de l’intermittence ? Que recèle la boîte noire de l’Unédic ? Quels outils démocratiques inventer pour sortir de la crise ? Quels enjeux justifient le blocage actuel ?
18h : Apéro
12 juillet 2005
14h30-18h à l’École des Beaux-Arts.
« Qui paye le travail de l’homme sans qualité ? »
1° temps : « Les figures hybrides de l’intermittent » : les constats de l’enquête sociologique.
2° temps : Situation des intermittents face aux bouleversements du champs d’application ; Situation des compagnies face aux contrôles administratifs.
3° temps : débat.
Comment devient-on artiste ? En s’autoproclamant ? En passant un diplôme ? En travaillant 507 heures dans un emploi reconnu dans une nomenclature de métier ? En travaillant pour un employeur disposant du code naf ad-hoc ? En obtenant une licence d’entrepreneur du spectacle ?
Qui décide qui est artiste ?
18h : Apéro
13 juillet 2005
14h30-18h à l’École des Beaux-Arts.
« Sauve qui peut (les spectateurs) ! »
1° temps : « Les mutations de la production culturelle » : les constats de l’enquête sociologique.
2° temps : débat.
Quelle grandeurs et quelles misères de la décentralisation culturelle ? Qui veut produire les spectacles ? Qui veut payer les artistes ? Qui veut acheter une place de théâtre ?
Pour qui et pourquoi jouons-nous ?
18h : Apéro
14 juillet 2005
14h30-18h au Cloître St Louis.
« Trop d’artistes, trop de spectacles, trop de médiocrité ? »
1° temps : « Définir, compter, mesurer la valeur de la production culturelle : la pollinisation » : les constats de l’enquête sociologique par l’équipe du laboratoire Matisse-Ysis ( UMR CNRS)
2° temps : Intervention de Patrick Cingolani ; Université Paris 10, Auteur du Que sais-je : « La précarité »
3° temps : débat.
Trop ? Ou ce que met en jeu la question du nombre.
Politiques de l’excellence ou indignité des pratiques ?
Comment gérer l’inquantifiable ? Comment réguler le désir d’expression artistique ? Comment redéfinir les frontières entre la scène et la salle ? Comment trouver une place juste pour chacun sans exclure ?
4° temps : Conclusion des débats
18h 30 : Apéro à l’école des Beaux Arts