Nous Précaires, Chômeurs et Intermittents sommes une centaine à occuper actuellement, mardi 19 avril 2005, les locaux de la confédération CFDT, 4 Bd de la Villette, en réponse à la dernière déclaration de Daniel Rived (CFDT communication-culture) qui déclarait au CNPS le 29 mars dernier : « Alors que nous nous apprêtons à réduire le montant des allocations des chômeurs du régime général, comment voulez vous qu’un nouvel accord soit favorable aux intermittents ».
C’est dans cette logique de refondation sociale qui vise à contrôler nos vies par une précarisation généralisée, que le MEDEF et la CFDT s’apprêtent fin 2005, dans le cadre de la renégociation de la convention UNEDIC, à réduire encore les droits des chômeurs et à entériner la destruction programmée du régime d’indemnisation des intermittents.
L’intermittence était un des seuls systèmes mutualistes en Europe qui garantissait une continuité de droit dans une discontinuité de l’emploi et qui permettait de ne pas subir la précarité inhérente à la mobilité et à la flexibilité de l’emploi.
La réforme de l’assurance-chômage des intermittents du spectacle n’est toujours pas abrogé.
Aucune négociation n’a eu lieu.
La date anniversaire n’existe plus, faisant place à un nouveau système d’indemnisation par capitalisation qui fragilise la façon même dont nous voulons vivre et travailler.
C’est pourquoi il est urgent d’agir et de rendre visible les réalités toujours plus massives des travailleurs, flexibles, migrants, mobiles, intermittents, précaires.
Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France