Paris le 30 septembre 2004,
Coordination des Intermittents et
Précaires d’Ile-de-France
14-16 quai de la Charente
75019 Paris
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tel : 01 40 34 59 74
Communiqué de presse Lagrave
Nous, Coordination Nationale des Intermittents et Précaires, souhaitons à la veille des nombreux rendez-vous ministériels et diverses consultations, mettre en lumière les dysfonctionnements liés à l’application des mesures d’urgences annoncées par le ministre de la culture et de la communication en mai dernier.
En effet la mise en place du fonds spécifique de 80 millions d’euros par le ministre M. Donnedieu de Vabres pour permettre aux intermittents ayant cumulé 507h en 12 mois (et non en 11 comme nécessaire depuis le 1er janvier dernier) n’est toujours pas effective étant donné le secret qui entoure la directive.
Que ce soit auprès des antennes ASSEDIC ou auprès des personnes concernées, aucune circulaire n’a été diffusée afin que l’information soit largement relayée. Ce ne sont pourtant pas les moyens qui manquent à l’UNEDIC qui n’a pas hésité à envoyer à chaque allocataire des brochures d’explication sur le nouveau régime d’indemnisation chômage, effectif depuis le 1er janvier dernier, ainsi que le contrat obligatoire qu’est le PARE.
Nous désirons que Mr Lagrave prenne ses responsabilités et fasse le travail pour lequel il a été missionné !
Il faut des circulaires d’application dans toutes les ASSEDIC accessibles à tous les concernés.
Appliquer les mesures annoncées est la première action à mener.
Nous continuons à clamer, du haut du toit du MEDEF jusqu’à celui de Matignon, que nous voulons le retrait du protocole UNEDIC du 26 juin 2003, des négociations réelles avec l’ensemble des concernés sur la base du nouveau modèle d’indemnisation chômage proposé par la Coordination Nationale des Intermittents et Précaires, pour cela une réflexion collective sur le fonctionnement et le financement de l’UNEDIC est indispensable.
Nous voulons un calendrier précis.
L’emploi discontinu est une pratique des salariés du spectacle vivant, du cinéma et de l’audiovisuel, mais de bien d’autres secteurs d’activité(s).
La variabilité de salaires est une réalité qui touche le plus grand nombre.
L’intermittence est celle de l’emploi.
Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.