D’après les dernières informations qui nous parviennent de Cannes,
Au cours du rassemblement de soutien devant le commissariat de Cannes, ce soir, auquel ont pris part l’ensemble des organisations et des collectifs du mouvement de intermittents, des policiers ont détruit le matériel d’un cadreur de France 3 national et l’ont sérieusement malmené.
« Bien blessé », il serait actuellement auditionné par la police au commissariat de Cannes.
Ces informations nous ont été communiquées par une journaliste de France 3 national, qui se trouve actuellement à l’intérieur du commissariat, en compagnie du cameraman blessé.
Echauffourée devant le commissariat de Cannes : des journalistes molestés par la police
AFP | 15.05.04 | 21:33
Des journalistes, dont une de l’Agence France-Presse (AFP), ont été molestés par des CRS samedi soir devant le commissariat de Cannes où quelques dizaines d’intermittents du spectacle réclamaient la libération de cinq de leurs camarades interpellés.
Un cameraman de France 3 a été jeté à terre et menotté par des policiers en civil avant d’être emmené au commissariat, tandis que sa caméra était jetée à terre. Un journaliste norvégien et la journaliste de l’AFP ont été brutalement repoussés par des CRS alors qu’ils tentaient d’intervenir, selon le témoignage de la journaliste de l’AFP.
Ces journalistes « couvraient » un rassemblement de quelques dizaines de personnes, debout ou assises devant le commissariat en scandant « libérez nos camarades ».
Cinq personnes ont interpellées lors de l’intervention des forces de l’ordre dans un cinéma du centre de Cannes occupé par des intermittents, qui a fait trois blessés selon le sous-préfet Claude Serra, cinq selon les intermittents.
Source : AFP
Echauffourée devant le commissariat de Cannes : des journalistes molestés par la police
AFP | 15.05.04 | 23h53
Des journalistes, dont une de l’Agence France-Presse (AFP), ont été molestés par des CRS samedi soir devant le commissariat de Cannes où quelques dizaines d’intermittents du spectacle réclamaient la libération de six de leurs camarades interpellés.Un cameraman de France 3, Gwenaël Rihet, qui portait sa caméra à l’épaule, a été jeté à terre et menotté par des policiers en civil avant d’être conduit au commissariat tandis que sa caméra était jetée à terre. Il a été libéré plus tard dans la soirée.La journaliste de l’AFP a été brutalement repoussée par des CRS alors qu’elle tentait d’intervenir, selon son témoignage. Un journaliste norvégien a rapporté avoir également été brutalisé.Ces journalistes « couvraient » un rassemblement de quelques dizaines de personnes, debout ou assises, devant le commissariat et qui scandaient « libérez nos camarades ».Six personnes ont été interpellées en fin d’après-midi lors de l’intervention des forces de l’ordre dans un cinéma du centre de Cannes occupé par des intermittents et des sympathisants, qui a fait deux blessés chez les intermittents (cinq, selon ces derniers), huit chez les forces de l’ordre, selon le sous-préfet de Grasse, Claude Serra.« Un seul des interpellés est un intermittent », a assuré M. Serra.Un des intermittents blessés « a eu le nez cassé, vraisemblablement en glissant », l’autre n’a été que « légèrement » atteint. Il n’y « pas d’interruption temporaire de travail », a indiqué le sous-préfet de Grasse. Aux journalistes qui s’étaient rendus au commissariat pour s’inquiéter du sort de leur confrère de France 3, M. Serra a affirmé qu’« une enquête la plus transparente possible serait diligentée » sur les événements.« Cela fera l’objet d’une étude du parquet et de l’IGS », l’inspection générale des services, a-t-il dit.Gwenaël Rihet a été relâché dans la soirée, les intermittents interpellés également, selon le témoignage de plusieurs d’entre eux encore devant le commissariat à la sortie des journalistes.« On pourrait être poursuivis pour outrage, rébellion et dégradation volontaire », a indiqué Daniel Nadal, « pas intermittent mais précaire ».Le sous-préfet a indiqué que les forces de l’ordre étaient intervenues devant le commissariat pour débloquer « un carrefour vital de circulation à une heure déterminante ». Selon lui le rassemblement a notamment provoqué le blocage d’automobilistes dans un tunnel proche.
source : AFP