Suite à la conférence de presse de M. Jean-Jacques Aillagon ce 7
juillet, la Coordination des intermittents et précaires d’Île de France
déclare :
nous ne sommes pas dupes de mesures dilatoires qui consistent
simplement à différer d’octobre à janvier (soit trois mois)
l’application de la réforme des annexes 8 et 10 de la convention
UNEDIC ;
nous ne sommes pas dupes des promesses imprécises qui sont faites
pour la progressivité de ces mesures (entre 2004 et 2005) et qui ne
modifient en rien l’esprit de la réforme.
nous ne sommes pas dupes enfin de la supercherie qui tend à confondre
subventionnement discrétionnaire et droits sociaux collectifs en tentant
de diviser « techniciens » et « artistes », salariés de l’audiovisuel et du
spectacle vivant.
Au lendemain de la constitution de la Coordination nationale des
Intermittents, nous appelons à poursuivre la mobilisation sous toutes
ses formes jusqu’au retrait pur et simple du protocole signé le 27 juin
par les trois organisations patronales et les trois organisations
syndicales minoritaires.
Nous exigeons l’ouverture de nouvelles négociations sur l’assurance
chômage réunissant l’ensemble des concernés, syndiqués ou non à travers
les structures qu’ils se sont données.
Ce nouvel espace de négociation aura à charge prioritairement d’étudier
de nouveaux financements de l’assurance chômage prenant en compte
l’ensemble des richesses générées par notre activité.