Si on manifestait !!!!!!
« J’AI TELEPHONE AU VICE-PREDIDENT DU CONSEIL D’ETAT POUR SAVOIR S’IL M’ETAIT POSSIBLE JURIDIQUEMENT DE RETIRER L’AGREMENT. JE VEUX ETRE EN TERRAIN SUR ET LA QUESTION N’EST PAS ENCORE ELUCIDEE. JE VOUS CONFIRME UNE REPONSE FIN AVRIL DEBUT MAI. »
R.D.Vabre, le 16 avril 2004.
un p’tit coup de pouce à M.Le Ministre LE 19 AVRIL !!!!!
ABROGATION
EXPERTISE
NEGOCIATIONS
A l’occasion de la réunion du Conseil National des Professions du Spectacle présidée par l’actuel ministre, exigeons ensemble l’abrogation du protocole Unédic entré en vigueur le 31 décembre 2003. Nous demandons l’accès aux données de l’Unédic pour une expertise indépendante de ce protocole et du nouveau modèle d’indemnisation du chômage des salariés intermittents élaboré par la Coordination nationale des intermittents et précaires. Ces exigences sont le préalable indispensable à l’ouverture de réelles négociations avec l’ensemble des concernés.
<font size=4Soyons massivement présents :
lundi 19 avril
journée d’actions coordonnées
Manifestation à Paris à 16 heures
du MEDEF ( 55 av. Bosquet, M° Ecole Militaire )
au Ministère de la Culture et de la Communication
( rue de Valois, M° Palais Royal )
Tous ceux qui ont étudié le dossier le savent indéfendable. Personne ne peut défendre cette réforme injuste et inefficace, signée à la va-vite par des syndicats minoritaires ;
Pas d’intervention charitable, une vraie réforme !
Nous attendons les actes qui suivent les discours,
Nos actions ne connaîtront pas de pause.
Coordination des intermittents et précaires d’Île-de France
14-16 quai de la Charente 75019 Paris / métro Corentin Cariou / 01 40 34 59 74
http://www.cip-idf.org
Nous l’avons fait ensemble, continuons ensemble :
Assemblée Générale (infos, bilans, comptes-rendus) les vendredis à 18h.
Permanence « tenir le CAP » (Conséquences de l’Application du Protocole) : les lundi de 15h à 18h et les jeudi de 17h à 20h / Une aide pour comprendre le protocole Unédic.
Formation au nouveau modèle d’indemnisation des salariés intermittents : les vendredis à 16h / 1h30 pour comprendre et maîtriser les propositions de la coordination nationale, base de la plate-forme du comité de suivi.
Commissions ouvertes à tous : Logistique, Action/Agit-prop, Audiovisuel, Europe, Groupe Écoles (intermittents, chercheurs, étudiants, enseignants), Internet, Inter-régions, Juridique, Musique, Presse, Relations avec les élus, Propositions-Revendications, Saison en lutte...
Groupes de travail ouverts à tous : Cannes, Avignon, 1er mai, diffusion de tracts dans les Assédic, sur les lieux de travail.
Déclaration de la Coordination Nationale des Intermittents et Précaires
Montpellier, le 5 avril 2004
La défaite de 19 ministres du gouvernement Raffarin aux dernières élections régionales a montré le désaccord profond d’une majorité des français avec la politique qu’il mène depuis deux ans. Qu’il s’agisse des retraites, de l’assurance-chômage ou de l’université, les réformes engagées n’ont pas été « mal comprises » ou « mal lues ». Elles ont été analysées, critiquées et refusées sur le fond par les mouvements qui se sont élevés depuis le printemps 2003.
Le mouvement des intermittents a, par une mobilisation sans précédent, montré son opposition au protocole UNEDIC signé le 26 juin 2003 par les partenaires sociaux. Loin de nous borner à la seule protestation, nous avons travaillé à des contre-propositions pour une réforme, que nous savons nécessaire, dont les fondements et les partis pris divergent radicalement de ceux qui président à la mise en oeuvre du protocole, ainsi qu’à l’éviction de 850 000 chômeurs du régime général.
A la capitalisation nous opposons la mutualisation, à l’aléatoire, une continuité de droits, à l’exclusion, la redistribution. Neuf mois de lutte et rien n’est réglé
Faut-il le rappeler, la mission d’information culturelle de l’Assemblée Nationale - présidée par Dominique Paillé (UMP) - ainsi que le comité de suivi - qui réunit des députés et sénateurs de toutes les tendances politiques - constatent l’échec du protocole du 26 juin, et affirment la nécessité de réouvrir les négociations. Plus généralement, tous ceux qui ont étudié le protocole le savent indéfendable. Nos propositions sont prises en compte comme une alternative sérieuse et les premiers travaux du comité de suivi ont abouti à l’adoption d’une plate-forme commune de propositions ( CGT-Spectacle, SUD-Spectacle, Syndéac, UFISC, SRF et Coordination Nationale ).
Dans ce contexte, nous attendons, ainsi que M. Aillagon s’y était engagé, la désignation par le gouvernement d’une commission d’experts indépendante pour évaluer nos propositions, ainsi que le protocole qui n’a à ce jour fait l’objet d’aucun chiffrage crédible.
Ce travail nécessitera la transparence de l’UNEDIC sur les données qu’elle retient.
Plus largement, les négociations avec l’ensemble des concernés que nous demandons depuis des mois, doivent enfin avoir lieu.
Cette phase de remise à plat de la réforme doit se dérouler dans un climat serein et apaisé. Ni l’exclusion, commencée au 1er janvier, de milliers d’intermittents, ni la menace qui pèse sur une nouvelle saison de festivals ne constituent des conditions favorables au dialogue.
C’est pourquoi nous demandons à Messieurs Chirac, Raffarin, Borloo et Donnedieu de Vabres, l’abrogation immédiate du protocole d’accord réformant les annexes 8 et 10 - et au-delà, de la convention UNEDIC 2004 dont elles dépendent et reprennent les principes fondamentaux - et la réouverture des négociations avec l’ensemble des concernés sur la base minimale des principes énoncés par le nouveau modèle de la Coordination Nationale.
Avec les syndicats non signataires de la convention, nous appelons à une journée de mobilisation nationale le 19 avril prochain à l’occasion du Conseil National des Professions du Spectacle (CNPS) qui se tiendra au Ministère de la Culture. Cette journée d’action ouvrira la saison des festivals et marquera notre détermination.
Vous allez regretter la grève.
Notre lutte s’inscrit dans une lutte globale contre la destruction des droits sociaux, réforme du RMI, instauration du RMA...etc... Nous sommes toujours mobilisés pour la création de nouveaux droits individuels et collectifs européens, et contre toute application des dispositions de l’AGCS.
Nous appelons à une journée nationale d’action le 15 avril 2004 lors du verdict du procès des recalculés au TGI de Marseille.
Nous appelons à une journée de mobilisation nationale le 19 avril 2004 à l’occasion du CNPS.
Nous appelons tous les intermittents et précaires à rejoindre le 1er mai européen à Milan et à Barcelone ainsi qu’à des actions pour de nouveaux droits collectifs, dans toutes les régions.
Nous appelons à l’occupation de la ville de Cannes lors du festival international du cinéma du 12 au 23 mai 2004.