Ordre du jour effectif : le même que prévu avec juste inversion de l’ordre
de certains points (Bravo !).
1) Décisions à prendre à propos du film que nous venons de voir (« Des avancées considérables »)
2) Commission école
3) Clermont-Ferrand
4) REMOBILISATION. Tractage dans les Assedic - cas des femmes enceintes
5) Les Plateaux tournants *
6) Commission musique
7) Mandatement pour la préparation des « vraies » assises de la CGT
8) Compte rendu du Comité de suivi
9) Point logistique
* Les Plateaux tournants : regroupement de compagnies qui n’ont pu jouer à Avignon. Programmation sur trois jours à chaque fois de la présentation de travaux accompagnée de débats.
Tout d’abord, un appel est lancé pour aller tracter au Théâtre de la Ville, où il faut réaffirmer notre présence (une dizaine de personnes s’y retrouveront à minuit, à la sortie du spectacle).
1) DES AVANCÉES CONSIDÉRABLES
Je donne tout d’abord l’info pratique issue des échanges :
Il est décidé de faire une projection publique de ce film le 15 janvier à 18 H, suivie d’un débat à 19 H. Une proposition de vote sera soumise à l’AG du
16 janvier.
Le débat s’amorce au sujet du film que nous venons de voir « des avancées considérables ». Le quart d’heure prévu n’y suffira pas. Chloé propose que l’on mette sur le DVD (dont nous avons décidé du financement) : « Paroles d’intermittents » et « Fatales ».
Philippe souhaite que l’on redéfinisse l’objectif en ce qui concerne le pressage du DVD.
Il est demandé de voter sur une signature de la cip-idf de ce film, qui a déjà été diffusé dans certaines régions.
Quelques remarques à propos du film :
Fred : film très clair sur le mouvement. Deux critiques cependant :
dans le chapitre « ÊTRE ENTENDU », Juliette a la parole coupée par nous-même
le nouveau modèle, on en parle très peu
Laurence : j’aimerais voir d’autres formes de films. Trop de productions conventionnelles.
Nathalie : ce film n’est pas pour moi un film de la coordination, c’est plus un film syndicaliste. On se justifie par rapport aux paroles médiatiques. Le débat s’enlise autour de la critique de ce film qui, comme tous les films, ne peut satisfaire tout le monde à 100 %. L’essentiel étant, du côté de la commission AV, que puissent se faire quantité de films, différents et
complémentaires, qui vont dans le sens de notre lutte.
Jérôme renvoie donc à la projection publique proposée par Juliette (voir au début).
Un point info de Jérôme :
Il est souhaitable de faire des réunions de commissions ouvertes. Une réunion Inter Région aura lieu lundi à 15 H, suivie d’une réunion spéciale sur Clermont.
Une réunion sur les Conventions collectives, les annexes aura lieu mardi
2) COMMISSION ÉCOLES
La commission Écoles rencontre les étudiants demain samedi à 14 H à la CIP.
Le but : bilan après les vacances, perspectives ?
3) CLERMONT-FERRANT
Gilda : une avant-garde est partie là-bas. La mairie attendait, semble-t-il, qu’on aille y faire un peu d’animation. Ce n’est pas notre objectif.
Jérôme rapporte ce que lui a dit Caroline : "ça s’est bien passé avec la direction. Nous sommes invités officiellement dans le programme et aux débats. Nous avons obtenu de diffuser nos ciné tracts et autres films, y
compris au marché du court. Des banderoles seront accrochées sur la façade. Nous pourrons faire des séances le matin et nous devrions pouvoir obtenir un bureau multimédia avec de quoi faire des photocopies.
Fred : l’Agence du court-métrage ne se positionne pas par rapport au protocole. Il va falloir blinder sur l’industrie du court-métrage. Amalric fait l’ouverture avec un film fait avec des enfants. On peut rencontrer des
cinéastes d’autres pays européens, qui envient notre système. Au sujet du marché du film, c’est un placard avec des télés dans un coin, ce n’est pas de la diffusion publique.
Guy : en même temps il y a Nantes. Le court-métrage, c’est une industrie. En tant que figurant, j’ai été plutôt méprisé. Je ne voudrais pas que l’on dise à la fin, comme après Lussas : « ça s’est bien passé ».
Christophe (Com Musique) : Les Folles journées de Nantes tombent en même temps que Clermont et Gênes. On ne peut être partout.
Dominique : à Clermont, comme à chaque festival, il va y avoir les intermittents. Y a du spectacle dans tout ça. Il y a des copains qui ont fait un certain chemin avec le court-métrage. Et on ne les retrouve pas tellement dans cette lutte. Il ne faut pas se laisser embarquer dans un jeu de rôle médiatique. Il faut faire bouger les mentalités, rencontrer la population, faire une autre circulation du savoir. (sur un ton lyrique, note du rédacteur) : ici, il n’y a pas la place pour la
poésie. Ce qui m’intéresse, c’est qu’il y ait du récit. Pas forcément du récit télévisuel.
Olivier : Clermont, c’est une industrie du court-métrage qui marche parce qu’on travaille gratuitement. Qui fait fond sur notre travail. Il faut faire des actions pour que ce marché ne se tienne pas. Parce qu’il nous nuit, ce
marché. J’ai envie d’opposer une force en lutte, qui agrège d’autres luttes.
Jeanne : ce qui est important, c’est de se rendre compte que sans les Assedic, il n’y a pas de court-métrage. Est-ce qu’il faut le dire de là-bas ? Je n’ai pas envie d’être la bonne conscience du festival.
Kamel : j’aurais peur qu’on arrive à égalité avec les réalisateurs. On y va à combien ? Comment perturber le festival de manière positive ?
Jérôme : l’idée, c’était d’y aller massivement.
Laurence : ce que j’ai vu sur le site, c’est qu’on avait quasiment une salle pour faire une sorte de forum social.
Un point sur les recours (Sibille) :
Nous avons fait un recours au Conseil d’État, sous la forme d’un référé, qui est une procédure d’urgence, pour notamment « excès de pouvoir ». Nous devons avoir la réponse dans 15 jours.Soit notre demande est rejetée, soit l’application du protocole est annulée tant que l’affaire n’est pas tranchée sur le fond. Il peut aussi y avoir une
annulation partielle.
Par ailleurs, on a reçu le « guide méthodologique » du parfait contrôleur (se trouve sur le site de la cip-idf).
Juliette : un des théâtre pour lequel je bosse m’a annoncé que je serais déclarée comme « formatrice ».
4) REMOBILISATION
Jean-Marie : proposition de faire un agenda pour tracter aux Assedic.
Demande de faire un tract mobilisateur.
Dominique : les gens vont vivre concrètement les conséquences. Il faut être
là.
Guy évoque les cas « lourds » : rétroactivité avec les personnes malades,
femmes enceintes, etc. Une réunion est envisagée avec la Com juridique
élargie.
5) PLATEAUX TOURNANTS
Réunion lundi à 19 H. Important d’organiser les forums-débats qui dépendent
de nous. Auront lieu les 6-7 et 8 février.
L’esprit n’est pas seulement de présenter leurs spectacles, mais aussi le
retour à l’emploi après 6 mois. Comment faire évoluer les pratiques ?
Jérôme : l’agora de dimanche peut servir à avancer pour préparer les forums
extérieurs.
6) COMMISSION MUSIQUE
Pour résumer : Marc Ribot et le syndicat des musiciens New-Yorkais ont
entrepris de créer une Banque de données croisant les dates d’artistes
engagés et les manifestations militantes, afin que les premiers puissent
intervenir dans les secondes. Pour obtenir des fonds des fondations (ça
marche comme ça aux USA), une petite bafouille de soutien à leur initiative,
de la part de la cip-idf, est la bienvenue.
Proposition adoptée à la quasi-unanimité.
7) MANDAT AUX ASSISES DE LA CGT (LES VRAIES ASSISES BIEN SÛR, SE MÉFIER DES IMITATIONS)
Une réunion est prévue, qui va porter sur la création d’un comité de
pilotage Ile-de-France.
Dominique : ces Assises sont initiées par la CGT, qui veut une concertation
entre tous les acteurs de la culture en France, afin d’aboutir à une
proposition de loi-cadre pour la culture.
S’il s’agit d’une grand messe comme celles que la CGT a l’habitude de faire,
ça ne m’intéresse pas. Je pense qu’aujourd’hui il y a des murs qui sont
franchissables.
Se sont proposés et ont été désignés pour participer à la première réunion,
mardi 13 janvier :
Anya, Jérôme, Laurent, Virginie.
8) COMITÉ DE SUIVI
Jérôme était dans l’attente d’un compte-rendu, qui n’est pas arrivé à temps. (...)
9) LOGISTIQUE
Manque un peu de monde de ce côté en ce moment. Voudrait décaler les
horaires d’ouverture à midi.
Jérôme : il ne faut pas faire semblant, c’est un peu normal au bout de 6
mois.
Antoine : à l’accueil, il y a toujours du monde inscrit. La mobilisation est
différente.
Discussion autour du problème des clefs. Antoine fait une proposition
impliquant davantage le C.A. de l’asso responsable des lieux.
Des réticences s’expriment. On en recausera.
In fine, Dominique revient sur le problème de la délégation, sur le manque
possible de circulation d’idées, d’échanges qui peuvent freiner le
mouvement. Kamel embraye en mettant en cause l’utilisation du site internet,
qui peut neutraliser la démocratie.